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Le risque de surdité des jeunes

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 437 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 02/04/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    L'Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d'alarme. A un déluge de décibels vient se greffer peu à peu une perte d'audition.

    Selon les chiffres de l'OMS, révélés dans le cadre de la journée mondiale de l'audition, environ 50 % des jeunes âgés entre 12 et 35 ans des pays à haut et moyen revenus sont exposés à des niveaux sonores trop élevés. Et parmi ces jeunes concernés se trouvent de nombreux sourds et malentendants en devenir.

    On considère qu'un traumatisme auditif s'installe dès que l'intensité acoustique atteint 85 décibels (c'est le bruit du trafic automobile ou d'une voix hurlée) sur une durée supérieure à 8 heures. Or, à 110 dB, la durée maximale d'exposition sans créer de traumatisme dans l'oreille est de … deux minutes. Qui porte un casque pour couper le gazon ? Pourtant le risque de surdité est bien présent, ces sons très aigus ne se retrouvant pas dans la parole humaine, la surdité s'empare des oreilles sans que son propriétaire s'en rende compte. Ensuite, dans un bruit de fond dense ou lorsque plusieurs s'expriment en même temps, on peine à comprendre les conversations. Souvent on commence à agresser ses oreilles quand on stoppe les comportements sonores agressifs. C'est bien là tout l'intérêt de la prévention.

    Prévenir, prévenir, prévenir … telle est la devise contre la surdité acquise, mais comment ? Quels sont les jeunes qui veulent bien entendre les bons conseils des experts ou des politiques ? Et pourtant, on ne pourra pas s'en passer !

    N'est-il pas utile que la Wallonie, chargée de la prévention santé, prenne la question à bras le corps et aide les jeunes (et moins jeunes) à arrêter cette agression permanente sous forme de décibels ?
  • Réponse du 22/04/2015
    • de PREVOT Maxime

    J'invite l'honorable membre à consulter ma réponse donnée à la question orale de Madame Sophie Pécriaux posée lors de la commission du 10 mars 2015.