/

La convention "Alliance for Youth"

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 176 (2014-2015) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 02/04/2015
    • de GERADON Déborah
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    Le 28 janvier 2015, le journal l'Écho rapportait une initiative conclue en région bruxelloise afin de favoriser l'emploi des jeunes.

    Un partenariat a ainsi été conclu entre le Ministre bruxellois de l'Emploi et huit grandes entreprises qui se sont engagées à créer des centaines d'opportunités professionnelles pour les jeunes.

    À l'initiative du géant Nestlé, les sociétés Adecco, Axa, IBM et Securex notamment, vont dédier près de 2.600 emplois et stages à destination des moins de 30 ans pour les deux années à venir.

    La Wallonie ne pourrait-elle pas également s'intégrer dans ce genre de partenariat avec le secteur privé afin de lutter contre le chômage des jeunes ?

    Des projets similaires sont-ils en place ou prévus ?
  • Réponse du 27/04/2015
    • de TILLIEUX Eliane

    L’initiative relayée par le journal L’Écho concerne la création, en Région de Bruxelles-Capitale, d’opportunités d’emplois et de stages en 2015 et 2016 pour les moins de 30 ans.

    La création d’opportunités de stages fait notamment référence à l’activation du stage de transition professionnelle. Pour rappel, cette mesure, impulsée en juillet 2012 au niveau fédéral, s’est déclinée dans sa mise en œuvre au niveau régional. La Région bruxelloise souhaite aujourd’hui « doper » la mesure qui a permis, jusqu’à présent, d’offrir un stage à 600 jeunes bruxellois.

    En Wallonie, le stage de transition a également été activé depuis fin 2013. Il permet de réaliser un stage en entreprise d’une durée de 3 mois minimum et de 6 mois maximum comprenant une partie formative pouvant se dérouler chez un opérateur de formation ou au sein même de l'entreprise. Fin 2014, près de 2 100 stages de ce type avaient été conclus, au bénéfice de jeunes demandeurs d’emploi wallons. Depuis le 1er janvier 2015, 302 stages supplémentaires ont par ailleurs été contractualisés.

    Nous constatons donc un intérêt croissant pour cette mesure, tant dans le chef des petites et moyennes entreprises, à l’égard desquelles un effort de sensibilisation et d’information a été réalisé, que dans le chef des jeunes demandeurs d’emploi, encouragés à réaliser un stage de transition dans le cadre de leur accompagnement individualisé.

    Dès le début de la mise en œuvre de la mesure, le FOREm a initié des collaborations avec de grandes entreprises et enseignes et, majoritairement, avec des petites et moyennes entreprises. Au total, plus de 1 083 entreprises sont concernées par l’ouverture de places de stages de transition, organisés en Wallonie.

    Si ces stages professionnels constituent indéniablement des expériences professionnelles intéressantes pour les jeunes demandeurs d’emploi et valorisables dans un curriculum vitae, ils ne sont toutefois pas conditionnés à une obligation d’embauche à l’issue du stage.

    C’est pourquoi le FOREm est attentif à créer des opportunités de stages dans les petites et moyennes entreprises, qui constituent le tissu économique de la Wallonie, et qui sont généralement plus attentives à intégrer durablement les jeunes formés chez elles. Une attention particulière est en effet accordée au juste équilibre à trouver entre la qualité et la quantité des stages de transition proposés.

    Comme le sait l'honorable membre, avec mes collègues du Gouvernement wallon, j’ai pris l’engagement de proposer aux partenaires sociaux un « Pacte pour l’emploi et la formation », dont les orientations et le cadre méthodologique viennent d’être approuvés par le Gouvernement wallon.

    Ce Pacte doit nous permettre de formaliser cette concertation et les engagements des différentes parties pour soutenir tant les travailleurs avec et sans emploi que les entreprises, que ce soit en matière d’accès à l’emploi, à la formation professionnelle ou continue et aux stages, ou encore pour améliorer l’adéquation entre les compétences disponibles et celles attendues par les entreprises.

    En ce qui concerne plus précisément le soutien de l’accès à un emploi pour les jeunes, le Pacte a pour ambition de favoriser, via une concertation structurelle avec les partenaires sociaux, la création d’emplois durables et de qualité, via, notamment, le dispositif « contrat d’insertion », visant à offrir une première vraie expérience professionnelle à chaque jeune qui, 18 mois après la sortie de l’école et malgré sa détermination, présente des difficultés à s’insérer sur le marché du travail.