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Le plan de licenciement collectif de l'entreprise Ineos à Feluy

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 197 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 08/04/2015
    • de PECRIAUX Sophie
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    La direction de l'entreprise chimique Ineos Feluy a annoncé aux représentants du personnel son intention de procéder à un licenciement collectif qui pourrait concerner 33 emplois sur un total de 202, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

    En février 2014, un important client a décidé de mettre un terme au contrat le liant à Ineos Feluy.

    Depuis cette décision, la production d'Alkyls Aluminium a fortement diminué. Dans ce contexte, Ineos Feluy « se voit contrainte d'envisager la fermeture de l'unité consacrée à la production d'Alkyls », explique la direction. Cette dernière affirme qu'elle a la ferme intention d'engager rapidement un dialogue constructif avec les représentants du personnel dans le respect de la loi et de tenir ses travailleurs informés du déroulement de la concertation sociale.

    Quel est le pouvoir de la Région wallonne et du Gouvernement afin de contraindre l'entreprise à revoir son plan de licenciement ? Une rencontre et des négociations ont-elles été envisagées?

    Comment sauver l'emploi de façon pérenne?

    Une intervention de la SOGEPA est-elle envisageable? Et, si oui, à quelles conditions?
  • Réponse du 22/06/2015
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Le site de Feluy, du groupe INEOS, est spécialisé dans le travail à façon. Comme le signale l'honorable membre, l’un des deux clients principaux de l’usine a décidé, en février 2014, de dénoncer le contrat qui les liait. Ce contrat prévoyait un préavis de 2 ans et se terminera donc effectivement en février 2016. Les raisons invoquées par le client sont liées à une concurrence féroce nord-américaine, en particulier sur les prix de l’énergie et des matières premières, notamment le gaz de schiste. Par conséquent, les conditions imposées par le client lors des négociations n’ont pu être rencontrées par le groupe INEOS.

    Malgré les analyses effectuées, l’unité de production liée à ce contrat n’a pas pu être affectée à d’autres produits et doit être fermée. Elle emploie 40 personnes, directement et indirectement.

    L’annonce de la fin du contrat avait été faite en conseil d’entreprise, ce qui implique que le déclenchement de la procédure Renault n’ait pas constitué une réelle surprise pour les travailleurs.

    Dans le cadre de la phase I, la première réunion a eu lieu le vendredi 20 mars.

    L’entreprise n’a pas, à ce stade, contacté les services de la Région wallonne en vue d’obtenir de l’aide afin de construire un projet alternatif.