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La RN 68

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 505 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 06/05/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    La RN 68 entre Büllingen et Rocherath est dans un état lamentable, voire dangereux – notamment pour les motards.

    Le tronçon le plus dangereux ne représente que peu de kilomètres. Quand sera-t-il remis en état ? Les services de Monsieur le Ministre l’ont-ils mis parmi les priorités urgentes ? Dans la négative, comment l’explique-t-il ?

    Entre Rocherath et Wahlerscheid, la route se dégrade à une vitesse impressionnante, alors qu’elle a fait l’objet d’une réfection en profondeur il y a +/- 15 à 20 ans.

    Comment expliquer qu’une route, dont la réfection a coûté entre 750.000 et 1.000.000 euros par km, n’est plus en bon état quelques ans plus tard ?

    Il en est de même pour la RN 68 entre Amel-Mirfeld et Morsheck. Ce tronçon est un des tronçons qui relient les communes de Bütgenbach et Büllingen avec St.Vith (et le Grand Duché) passant par Amel comme commune de transit. Il est emprunté quotidiennement par les navetteurs transfrontaliers.

    Là aussi, comment expliquer que les routes se dégradent quasiment plus vite qu’on peut les remettre en état ? Sans oublier le coût que cela représente pour la collectivité.

    La RN 68 ne doit-elle pas faire très prochainement l’objet d’une remise en état suivi d’un entretien régulier qui garantit un bon état pendant au moins un quart de siècle ?

    Ceci dit, je fais miennes les demandes du bourgmestre de Büllingen qui déplore amèrement le risque que ledit état des routes provoque en termes de sécurité routière.
  • Réponse du 27/05/2015
    • de PREVOT Maxime

    Pour information, cette voirie, à savoir la N658 et non la N68, a déjà fait l’objet de diverses questions parlementaires.

    Quoi qu’il en soit, elle, s’étendant sur plus de 20 kilomètres entre Amel et Wahlerscheid (frontière allemande), a bénéficié de plusieurs réfections au fil des ans, que ce soit une réfection complète du coffre de la chaussée ou une réfection plus légère.

    Concernant la section Rocherath – Wahlerscheid citée dans la question écrite, elle a été réalisée en 1986, soit il y a pratiquement 30 ans, et ne possède qu’un coffre de 67 cm.

    De manière générale, il est également utile de rappeler que de nombreux grumiers en surcharge circulent sur l’ensemble du district germanophone de Saint-Vith, provoquant ainsi un effet dévastateur sur nos routes non négligeable.

    Quant à la réhabilitation de cette route entre Ameler Mühle – Mirfelderbusch (soit les BK 0,5 à 4,02), cette portion est reprise au programme de « réserve 2015 » et a fait l’objet de diverses réunions entre la commune de Amel et la Direction des routes de Verviers. Ce dossier est donc à l’étude, et selon les possibilités budgétaires et la hiérarchisation des dossiers le plus urgents à réaliser, il est possible que ce chantier soit prochainement envisageable, notamment par le biais du « Plan Infrastructures ».

    Ensuite, comme je l’ai déjà répondu à la dernière question parlementaire, je ne décrirai pas à nouveau la manière d’entretenir nos chaussées régionales.

    Toutefois, je rappellerai que mon Administration, après avoir effectué ses inspections et ses analyses, effectue les réparations adéquates, tout en privilégiant la durabilité et en restant vigilant aux dépenses.