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L'alternative présentée par les syndicats pour la conservation des activités sur le site NLMK de Jemappes

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 237 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 28/05/2015
    • de MOUCHERON Savine
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    On le sait, en mars dernier, la direction de la sidérurgie NLMK a annoncé son intention de fermer le site NLMK de Jemappes et de lancer la procédure Renault, menant ainsi à la perte de 60 emplois. Le 12 mai passé, la FGTB aurait proposé à la direction du site NLMK de Jemappes une alternative qui permettrait d’y conserver les activités et de sauver par conséquent la moitié des 60 travailleurs concernés.

    Il semblerait que le verdict de la haute direction doive être rendu pour le 28 mai.

    A l’heure d’écrire ces lignes, nous ne disposons pas de plus d’informations ni sur cette alternative ni sur le verdict rendu.

    Monsieur le Ministre peut-il nous fournir plus d’informations à ce sujet ? Quelles étaient les grandes lignes de cette alternative ? Quel impact aura/aurait-elle sur le site de Manage, où l’activité était supposée être regroupée ? Enfin, quelle décision a-t-elle été rendue ?
  • Réponse du 11/06/2015
    • de MARCOURT Jean-Claude

    À l’issue des séances de questions-réponses dans le cadre de la phase 1 de la procédure Renault, la FGTB a présenté un plan alternatif à la fermeture. Ce plan prévoyait le maintien de deux lignes sur trois, la COMEC et la 600, ainsi qu’une restructuration visant près de la moitié du personnel.

    Lors d’un conseil d’entreprise tenu ce jeudi 28 mai, la direction du groupe NLMK a présenté sa réponse aux représentants des travailleurs.

    Au terme de longues négociations, un accord portant sur cette nouvelle proposition de la direction a été conclu. Celui-ci vise le maintien en activité de la COMEC, la ligne de production spécialisée en « grosses épaisseurs ». 13 personnes resteront donc sur le site de Jemappes et 6 personnes supplémentaires seront transférées sur le site de Manage. Ainsi, au total, ce sont 19 emplois qui ont été sauvés.

    Cet accord sur le plan industriel marque la fin de la phase 1 de la loi Renault et le début des discussions relatives au plan social concernant 37 travailleurs.