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La situation de la société NLMK à Jemappes et les suites du dépôt d'une proposition visant à maintenir une activité sur le site

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 243 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 03/06/2015
    • de MARTIN Nicolas
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    Monsieur le Ministre le sait, la société NLMK à Jemappes connaît des temps difficiles et est impliquée dans un processus de restructuration ayant pour finalité la fin des activités de la société sur le site. Cette restructuration avait déjà fait l'objet de ma question du 12 mars dernier.

    Depuis ces annonces, de nombreux événements sont venus émailler les rencontres entre dirigeants et partenaires sociaux, jusqu'au dépôt mardi 12 mai d'une proposition de la FGTB, visant à maintenir une activité sur le site ainsi qu'une partie du personnel présent actuellement. La proposition du syndicat consiste à conserver deux lignes de production sur les trois lignes en activité actuellement, ces lignes étant uniques en Belgique en ce qui concerne l'activité de la société NLMK.

    Je tiens d'ailleurs à saluer l'important travail mené par la FGTB dans le cadre de la défense des droits des travailleurs, mais aussi de l'esprit constructif dont il fait preuve afin de concilier des intérêts divergents. 

    Face à cette proposition, la haute direction du groupe NLMK devait se prononcer le 28 mai au cours d'une rencontre.

    Quels sont les résultats de cette proposition ?

    Une rencontre a-t-elle été prévue entre le groupe, le syndicat et les services de Monsieur le Ministre dans l'intervalle ?
    Quelle est sa position quant à la proposition faite par la FGTB?

    Il me semble que celles-ci devaient être examinées avec attention, car la politique de réindustrialisation de la Wallonie commence, bien entendu, par le maintien des activités existantes.
  • Réponse du 22/06/2015
    • de MARCOURT Jean-Claude

    À l’issue des séances de questions-réponses dans le cadre de la phase 1 de la procédure Renault, la FGTB a présenté un plan alternatif à la fermeture. Ce plan courageux prévoyait le maintien de deux lignes sur trois, la COMEC et la 600, ainsi qu’une restructuration visant près de la moitié du personnel.

    Lors d’un conseil d’entreprise tenu ce jeudi 28 mai, la direction du groupe NLMK a présenté sa réponse aux représentants des travailleurs.

    Au terme de longues négociations, un accord portant sur cette nouvelle proposition de la direction a été conclu. Celui-ci vise le maintien en activité de la COMEC, la ligne de production spécialisée en « grosses épaisseurs ». 13 personnes resteront donc sur le site de Jemappes et 6 personnes supplémentaires seront transférées sur le site de Manage. Ainsi, au total, ce sont 19 emplois qui ont été sauvés.

    Cet accord sur le plan industriel marque la fin de la phase 1 de la loi Renault et le début des discussions relatives au plan social concernant 37 travailleurs.