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L'aménagement de l'entrée sud de Charleroi

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 554 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 03/06/2015
    • de PECRIAUX Sophie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Depuis des années l'aménagement de l'entrée sud de Charleroi fait débat et depuis des années, force est de constater que les Gouvernements successifs ont eu du mal à trancher définitivement ce dossier. Certes, il s'agit d'un dossier extrêmement complexe dont les enjeux dépassent de loin les frontières des communes concernées. C'est là un enjeu de mobilité routière. C'est là, aussi, un sujet tellement éclairant et significatif de difficultés politiques, financières et environnementales de longue date irréductible.

    Aujourd'hui, une seule chose est certaine. Les Français arrivent aux portes de la Wallonie avec la E420 et les travaux du contournement de Couvin avancent bien. La conséquence est simple : une augmentation du trafic sur la N5 et un encombrement encore plus grand de ce tronçon routier déjà saturé à partir de Walcourt, Gerpinnes et Ham-sur-Heure.

    On a longtemps planché sur une déviation autoroutière vers le R3 dès Somzée (Walcourt), par l'est via Gerpinnes ou par l'ouest via Nalinnes.

    Mais depuis quelques années, l'option qui est la plus fréquemment évoquée est celle d'un trident : une N5 « bien aménagée » et, à partir du même carrefour (« Ma Campagne ») sur la N5, deux courtes routes à deux bandes vers le R3, l'une via l'ouest vers Marcinelle et l'autre via l'est vers Bouffioulx.

    Des rumeurs de plus en plus précises évoquent la réalisation de ce trident et d'une décision imminente dans ce dossier.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur dossier et sur les pistes actuellement étudiées par le Gouvernement ?

    Quel est son agenda en la matière ?
  • Réponse du 22/06/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    De nombreuses études, de nombreux tracés ont été imaginés depuis plus de 20 ans, sans succès.

    Il faut donc tirer les leçons du passé, garder ce qui est bon et imaginer ce qui manque pour que la solution soit complète et réfléchie selon toutes les composantes.

    Mon équipe, en collaboration avec mon collègue Maxime Prévot en charge des Travaux publics, travaille sur ce dossier en prenant en compte tous les paramètres. Je ne manquerai pas de revenir vers l'honorable membre assez rapidement sur ce sujet.

    Les décisions seront concertées avec les autorités locales de manière à avoir un soutien de l’ensemble des forces vives. Les enjeux économiques sont, en effet, importants et nous imposent de résoudre ce problème majeur de mobilité. Sur le fond, tout comme l'honorable membre, je considère – et derrière moi tout le Gouvernement - qu’il faut maintenant faire preuve de détermination et apporter une solution qui soit définitive.