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Les services d'écoute et de prévention du suicide

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 579 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 03/06/2015
    • de TROTTA Graziana
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Depuis 40 ans, le Centre de Prévention du Suicide s'efforce de proposer à des personnes en grande souffrance psychologique la possibilité de communiquer et d'exprimer cette souffrance.

    Le Centre propose une écoute, instaure un dialogue et veut ainsi aider les personnes qui envisagent de mettre fin à leurs jours. Autant dire que le CPS remplit un rôle fondamental, dont on ne conçoit pas la fin.

    Et pourtant, le Centre éprouve des difficultés à trouver des bénévoles. En effet, il n'est pas toujours facile d'assurer une disponibilité du service 24h/24, 7j/7, 365 jours par an.

    Cette difficulté se fait d'autant plus ressentir en période de vacances. C'est aussi d'autant plus compliqué que le bénévolat pour le CPS requiert un engagement important, basé d'abord sur une formation d'environ 7 mois avant de pouvoir être vraiment opérationnel.

    Le CPS a bénéficié notamment d'un soutien ponctuel du Gouvernement de la Communauté française. Sachant que la prévention en matière de santé et la santé mentale sont du ressort de la région, je souhaiterais savoir si un financement ponctuel, voire structurel de la Région à ce CPS est envisagé ?

    Un regroupement avec « Un pass dans l'impass », le Centre de prévention du suicide et d'accompagnement, soutenu financièrement par la Wallonie, est-il envisageable et envisagé ? Une discussion a-t-elle déjà eu lieu avec les acteurs en ce sens ?
  • Réponse du 17/06/2015
    • de PREVOT Maxime

    Actuellement, le Centre de prévention du suicide et « Un Pass dans l’Impasse » bénéficient chacun d’un subside exceptionnel de la part de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour la formation des acteurs en contact avec les adolescents. Cette subvention leur sera octroyée durant la période dite de « stand still », c'est-à-dire en 2015 et 2016 pour ce qui concerne la Région wallonne.

    Ce programme de formation a été mis en place, il y a moins de 5 ans par Mme Fedila Laanan, ministre de la Santé à la FWB.

    Elle avait sollicité l’aide d’un groupe d’experts qui a élaboré un plan de prévention du suicide chez les jeunes.

    La formation des acteurs en contact avec les adolescents apparaissait comme une des priorités dans la lutte contre le suicide.

    Je ne dispose pas, à ce stade, d’éléments d’évaluation me permettant d’affirmer que ce programme de formation sera poursuivi tel quel dans les années à venir, d’autant que le CPS était financé pour intervenir en Région bruxelloise et « Un Pass dans l’Impasse » était financé pour intervenir en Région wallonne.

    J’ai bien sûr conscience que la lutte contre le suicide est essentielle dans notre région. Un bilan des actions menées dans ce domaine et des manques éventuels sera établi avant que je puisse dire comment sera menée, et avec quels moyens financiers, la lutte contre le suicide en Région wallonne, dans les années à venir.