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Les zones à haut risque sur les routes wallonnes

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 586 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 04/06/2015
    • de GAHOUCHI Latifa
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Dans un récent article de presse, Monsieur le Ministre évoquait 53 zones à haut risque (ZHR) sur les routes wallonnes qu'il qualifiait de particulièrement accidentogènes.

    Il expliquait d’ailleurs que c’est le croisement de procès-verbaux de police qui permettent un tel classement, puisque ces zones « causent » 3 à 5 accidents par année.

    Apparemment aucun budget ne sera alloué à ces ZHR mais, dit-il, « quand un aménagement est nécessaire à un endroit déterminé comme dangereux, il est prioritaire dans le budget alloué aux changements du réseau routier ».

    On peut constater que de nombreux radars sont déjà installés sur le réseau structurant qui compterait 28 % de ces ZHR. Mais qu’en est-il de celles situées sur des routes secondaires ? Il existe encore ça et là quelques vieux panneaux indiquant que la route est particulièrement meurtrière.

    Ne serait-il pas opportun de multiplier ces petits panneaux d’avertissement sur toutes les ZHR ? Ils n’impliquent pas forcément l’installation d’un radar, mais plutôt d’un panneau. Serait-il possible d’en obtenir la liste ? Et de systématiser l’avertissement sur ces zones ?
  • Réponse du 23/06/2015
    • de PREVOT Maxime

    Les sites font l'objet d'une concertation en Commission provinciale de sécurité routière (CPSR) réunissant mon administration dont le gestionnaire territorial de voirie, les services centraux comme celui de la Sécurité des infrastructures routières ou celui des Équipements électromécaniques, mais aussi, la commune, la zone de police, ou encore les TEC.

    Le principe est qu'en séance, après analyse de la situation, des pistes d'actions concrètes soient définies entre les différents intervenants et autorités responsables.

    Si la signalisation de danger peut être une possibilité d'action, elle ne peut être systématisée à tous les sites. En effet, la nature du danger doit être indiquée et un signal de danger n'est pas nécessairement une action appropriée.

    En ce qui concerne le comportement, la région s'appuie sur l'éducation, la formation, la communication et la sensibilisation, mais aussi le contrôle/sanction.
    En effet, il est prouvé qu’une stratégie intégrée combinant un volet sensibilisation et un volet contrôles/sanctions s’avère plus efficace pour améliorer le comportement des usagers à l’égard de la sécurité routière.