La mise en place d'une solution aux nids-de-poule pour les routes wallonnes

• Session : 2014-2015
• Année : 2015
• N° : 610 (2014-2015) 1

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• Question écrite du 15/06/2015

  • de LEFEBVRE Bruno
  • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine
  
  La mobilité et la sécurité routière sont parmi les axes prioritaires du Gouvernement wallon. L'état de nos routes est cependant parfois à déplorer. Les nids-de-poule sont nombreux sur nos routes et mettent en danger les automobilistes.
  
  Le Gouvernement s'est engagé à offrir des routes de qualité en poursuivant la réhabilitation des réseaux routiers et en assurant leur entretien.
  
  Récemment, trois étudiants de la Haute école provinciale de Hainaut-Condorcet viennent de recevoir le prix du plan d'affaires décerné par le jury du «Young Enterprise Project Challenge ».
  
  Ces trois étudiants de deuxième en sciences de l'ingénieur industriel de Tournai ont imaginé un nouveau produit révolutionnaire: le BT ASC. Celui-ci agit comme une mousse qui gonfle et bouche les nids-de-poule. Il peut être utilisé même en cas de météo défavorable étant donné que le produit durcit en quelques minutes. Il n'y a plus besoin de chauffer l'asphalte avant. La route est donc très rapidement remise en état, et ce, pour une durée de deux ans. Outre sa facilité d'emploi, son coût est également trois fois moins cher.
  
  Ce nouveau produit contribuera donc à réduire le risque d'accident également. Actuellement, 4.000 à 5.000 plaintes annuelles des usagers de la route sont à enregistrer.
  
  Par ailleurs, les étudiants présenteront la Belgique francophone au concours européen « JA Europe Enterprise Challenge 2015 » à Lisbonne du 2 au 4 juillet et sont déjà à la recherche de premiers investisseurs.
  
  D'une manière générale, que pense Monsieur le Ministre de ce nouveau produit ? En a-t-il entendu parler ? Serait-il envisageable de charger les services de la Région wallonne d'avoir un contact avec l'école et les étudiants pour promouvoir une phase test sur nos voiries ?

• Réponse du 03/07/2015

  • de PREVOT Maxime
  
  Comme je l’ai déjà signalé lors de la commission du 19 mai 2015, j’ai, en effet, pris connaissance de cette solution innovante présentée par ces trois étudiants.
  
  Ce projet pouvant se montrer très prometteur, mes services ont pris contact avec ces jeunes ingénieurs et leur professeur, mais, en cette période d’examens, ils n’étaient pas disponibles.
  Une rencontre sera organisée dès que possible pour mieux connaitre le procédé qu’ils ont mis au point.
  
  Une analyse documentaire et des essais en laboratoire seront alors réalisés. Et, en fonction de résultats obtenus, des expériences pilotes de réparation pourront être menées, et ce, en vraie grandeur et sur voirie circulée.
  
  Mon administration et moi sommes évidemment ouverts à tout nouveau procédé et n’hésiterons pas à améliorer les prescriptions et les pratiques si l’occasion se présente et si à l’expérience, il s’avère que ces expérimentations se révèlent concluantes.