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Les mix énergétiques

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 453 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 16/06/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    D’après une enquête : neuf Belges sur dix sont d’avis que les énergies renouvelables doivent faire partie du mix énergétique à l’avenir et deux tiers estiment que les centrales nucléaires y ont également leur place. Une personne sur trois estime que la Belgique dispose de suffisamment d’énergie solaire et éolienne pour approvisionner le pays et les avis sont partagés quant à savoir si l’énergie verte alternative (soleil, vent…) peut garantir un approvisionnement stable : quatre personnes sur dix pensent que c’est possible, tandis que la moitié n’y croit pas. Les Belges sont conscients des choix à opérer en matière de politique énergétique afin de préserver la compétitivité des entreprises. Les entreprises partagent ces constats et point de vue.

    Où en est Monsieur le Ministre quant à l’articulation d’un mix énergétique tel que souhaité par les citoyens ? Et par les entreprises ?
  • Réponse du 04/09/2015
    • de FURLAN Paul

    Comme déjà expliqué à plusieurs reprises, l’actualisation de l’étude Cap Gemini a permis, via son scénario compromis, de définir un mix énergétique qui aura le moins d’impact sur la facture du consommateur final et qui permettra d’accroître la compétitivité de nos entreprises. Celui-ci a été traduit dans un avant-projet d'arrêté et sa note qui l’accompagne. Ils ont été adoptés en première lecture par le Gouvernement wallon en sa séance du 24 avril 2015 et sont maintenant soumis pour avis à la CWaPE, au Conseil économique et social de la Wallonie, de l’Union des Villes et Communes de Wallonie, du Conseil Wallon de l’Environnement pour le Développement durable, des différents secteurs et aux facilitateurs.

    Par ailleurs, ce mix énergétique est décomposé avec les objectifs de 2020 en GWh produits par type d’utilisation (électrique, thermique et transport) et par filière. Afin d’atteindre ces derniers, les enveloppes de certificats verts à octroyer ont été définies jusque 2024. En bref, pour le vecteur électrique, l’accent est mis sur :
    - Photovoltaïque en tenant compte des possibilités de développement compte tenu la prime Qualiwatt et le nombre de certificats verts disponibles sur les enveloppes ;
    - Éolien en tenant compte du potentiel technique de la Wallonie pour l’onshore et considérant que c’est la filière meilleur marché ; et des prévisions fédérales de construction de parcs pour l’offshore.
    Ensuite, pour le vecteur chaleur :
    - Part renouvelable de la chaleur produite par les pompes à chaleur avec une poursuite de la pénétration au rythme actuel ;
    - Bois : ce combustible est dissocié entre le local et l’importé afin de tenir compte des limites de notre potentiel wallon dans ce domaine et où toute consommation supplémentaire viendrait de l’importation.

    Enfin, pour le transport, l’effort sera concentré sur les biocarburants, diester et éthanol.