/

La résolution des points noirs pour la sécurité des cyclistes sur les routes régionales

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 621 (2014-2015) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 23/06/2015
    • de HAZEE Stéphane
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Dans le cadre de ses compétences, il paraît intéressant d'interroger Monsieur le Ministre sur les mesures mises en œuvre pour la planification des travaux nécessaires à l'amélioration de la sécurité des cyclistes au quotidien et en particulier à la résolution des points noirs sur les voiries régionales. Nous pensons aux principaux points noirs vélo listés par le GRACQ – les points noirs se trouvent en grande majorité sur les routes régionales - dans le relevé que l'ASBL avait réalisé à la demande du Gouvernement en 2009 et qu'il a actualisé en 2013.

    En réponse à une question écrite sur ce sujet en janvier 2012, le prédécesseur de Monsieur le Ministre avait rappelé que la réduction des points noirs constitue à la fois un « objectif opérationnel » si on se réfère au Plan « Wallonie cyclable » et à son intention d'augmenter l'utilisation du vélo en Wallonie d'ici 2020 et un « objectif stratégique » visant à améliorer « la qualité de l'infrastructure cyclable quotidienne ».

    Qu'en est-il de la résolution de ces points noirs ?

    Par rapport à la liste actualisée par le GRACQ en 2013, quelles avancées ont pu être menées par la Région ? Quels points noirs ont été traités et peuvent dès lors être considérés en voie de disparition ?

    Quelle est dès lors la situation actuelle par rapport à cette liste de points noirs ? Quels sont, selon les services de Monsieur le Ministre, les points noirs encore à résoudre ?

    Le prédécesseur de Monsieur le Ministre avait également évoqué une « méthodologie d'action » établie d'abord « avec les communes pilotes de Wallonie cyclable, en collaboration avec les Directions territoriales et le GRACQ », qui devait ensuite être « adaptée » et « appliquée à l'ensemble des communes dans lesquelles des points noirs ont été répertoriés ».

    Cette méthodologie a-t-elle été mise en œuvre ? Quel en est l'état d'avancement ?
  • Réponse du 10/07/2015
    • de PREVOT Maxime

    Je partage l’objectif opérationnel du Plan Wallonie Cyclable d’améliorer la qualité de l'infrastructure cyclable en général et celle permettant une mobilité quotidienne en particulier. La résolution des points noirs en fait partie.

    Certains points noirs sont résolus (ex. à Namur, le Pont des Ardennes, l’Avenue Prince de Liège) d’autres sont en chantier (ex. à Namur, le square Omalius, le pont du Luxembourg et celui de Jambes), d’autres sont prévus dans le cadre de projets globaux plus importants (ex. à Namur, square Léopold, Pont d’Heuvy, Grognon) qui seront réalisés dans les prochaines années.

    Le rapport du GRACQ concernait seulement 21 communes. Je pense qu’il faut être attentif à la sécurité de tous les usagers, et plus particulièrement celle des piétons et des cyclistes, sur tout le réseau régional et pas seulement dans certaines communes.

    Ainsi, la DPR 2014-2019 demande de prendre systématiquement en compte le vélo, les piétons et les personnes à mobilité réduite dans la gestion des espaces publics, en particulier lors de chaque réaménagement de voirie.

    La méthodologie de mon administration évolue donc pour répondre à cette attente. C’est pourquoi, dans le cadre des nouveaux projets à mettre en œuvre, la volonté est d’associer dès le début du processus tous les services concernés de la Direction générale des Routes, notamment la Direction des Déplacements doux et celle de la Sécurité des infrastructures routières, afin que les investissements routiers soient pensés entre autres pour la sécurité des usagers faibles.