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La sécurité de la R.N. 90

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2004
  • N° : 42 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 13/12/2004
    • de DEVIN Laurent
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances, de l'Equipement et du Patrimoine


    Lors de la séance du mercredi 27 octobre 2004, j'ai interrogé Monsieur le Ministre sur la problématique de la sécurisation de la route de Charleroi à Leval Trahegnies.

    Il m'avait répondu qu'une rencontre entre l'administration du MET et les responsables de la ville de Binche aurait lieu le 18 novembre 2004.

    Cette rencontre devait servir à évaluer la situation. Sur cette base, il serait déterminé ce qu'il y aurait, le cas échéant, lieu de faire.

    Monsieur le Ministre peut-il m'informer sur le suivi de ce dossier, en l'occurrence :

    - le diagnostic établi par le MET sur la sécurité à cet endroit de la chaussée ;
    - les mesures qui seront, éventuellement, prises en fonction de ce diagnostic ?
  • Réponse du 03/02/2005
    • de DAERDEN Michel

    En réponse à sa question, je communique à l'honorable Membre les informations suivantes.

    Une rencontre a bien eu lieu le 17 novembre dernier entre mon administration et les autorités communales, en ce compris la police locale.

    Il ressort de cette réunion que la R.N. 90, dans la traversée de Leval-Trahegnies, ne figure pas dans la liste des zones à haut risque répertoriées par mon administration.

    Force est cependant de reconnaître que la configuration de la chaussée à cet endroit n'est pas optimale, en raison principalement d'un « dos d'âne » masquant la vue des automobilistes.

    Il a donc été décidé de prendre une mesure immédiate visant à réduire la vitesse de 90 à 70 km/h sur les portions de cette chaussée qui tolèrent une vitesse maximale autorisée de 90 km/h. Cette décision devra cependant être avalisée par le conseil communal de Binche ainsi que par le Ministère fédéral des communications avant d'être soumise à ma signature et de devenir effective dans les prochaines semaines.

    Un comptage des véhicules empruntant cette chaussée a, par ailleurs été effectué par mon administration et communiqué à la police locale. Cette dernière doit à présent mener des opérations de contrôle de vitesse sur place, en fonction desquelles il conviendra si des mesures d'aménagement physique de la chaussée sont ou non nécessaires.

    Mon administration reste, en tout état de cause, à la disposition des autorités locales en vue de parvenir à la meilleure solution possible dans le cadre de ce dossier.