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La mortalité prématurée en Wallonie

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 672 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 03/07/2015
    • de COLLIGNON Christophe
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    L'Institut scientifique de la Santé publique remettait récemment son rapport annuel en matière de santé et un constat alarmant, voire alarmiste ressortait de cette enquête. En effet, c'est dans notre Région que la mortalité prématurée est la plus importante, avec des variations entre les sous-régions.

    Ces résultats sont d'autant plus interpellants lorsque l'on sait que c'est dans trois grandes villes du pays (Charleroi, Mons et Liège) que nos compatriotes sont les plus touchés. Un facteur ressort, en dehors des contextes socio-économiques et du statut social individuel, c'est celui de la politique liée à la santé et de la prise en charge des maladies.

    Monsieur le Ministre a-t-il pris la mesure de cette étude et, si oui, quelles pistes va-t-il mettre en oeuvre afin que nos compatriotes ne détiennent plus le triste record de la mortalité prématurée la plus importante ?

  • Réponse du 20/07/2015
    • de PREVOT Maxime

    J’ai pu prendre connaissance de ces résultats. Le Député Mathieu DAELE m’a d’ailleurs déjà interpellé à ce sujet le 30 juin dernier.

    Dans le cadre de mes compétences en promotion de la santé, je veille à maintenir les acquis précédemment mis en place. Il s’agit notamment de poursuivre une politique travaillant sur l’ensemble des déterminants de la santé avec une vision globale des individus. Je peux citer entre autres l’environnement physique (pollution, logement,…), l’environnement social (conditions financières de vie, isolement social,…), les comportements individuels, l’accessibilité aux soins de santé.
    S’agissant des actions menées en promotion de la santé, il y a plus de 40 opérateurs financés pour divers programmes d’action (prévention des cancers, prévention des IST, prévention des assuétudes, prévention des maladies cardiovasculaires). Dans les axes de travail de ces opérateurs, on trouve l’interdisciplinarité et le partenariat qui sont les clés pour des actions cohérentes et efficaces.

    Il est exact que la Wallonie et les grandes villes en général sont moins bien loties en termes de santé. Les facteurs socio-économiques sont pour une bonne part responsables de cela.

    L’ensemble des déterminants de la santé doit être équitable pour tous. Améliorer la qualité de la vie de tous, à tous les âges de la vie ; c’est cela qui participera à la réduction des inégalités de santé.

    Tout cela nécessite de travailler sur plusieurs compétences, c’est donc avec mes collègues du Gouvernement et des autres entités que je veillerai à poursuivre et à élargir une politique d’action efficace.

    J’ai par ailleurs, inscrit certaines actions dans le plan pauvreté, coordonné par le Ministre-Président. Ces actions, je l’espère, permettront de lutter contre les inégalités en matière de santé.