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Les zones à haut risque sur les routes en Wallonie

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 691 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 06/07/2015
    • de DE BUE Valérie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Une étude récente dénombre encore 53 zones à haut risque sur les routes en Wallonie. Pourriez-vous me dire, Monsieur le Ministre, combien de ces zones existaient déjà au début de cette étude, soit en 2009 et sont toujours considérées comme étant à haut risque aujourd’hui ? Si tel est le cas, comment se fait-il que le problème ne soit pas encore traité dans ces zones ? Les solutions qui ont été appliquées et qui on pu diminuer les risques dans certaines zones ne sont-elle pas applicables ?

    Considérant l’évolution des ces ZHR, Monsieur le Ministre déclarait dans la presse que l’aménagement du territoire et son évolution peuvent amener à créer de nouvelles zones à risques. Ce genre de question de sécurité étant posée en amont, n’est-il pas possible de prendre d’autres dispositions par rapport aux nouveaux projets de constructions et à leurs incidences sur les risques d’accident ?

    Monsieur le Ministre parlait aussi de problèmes d’ordre comportemental en évoquant les problèmes d’excès de vitesse sur les longues lignes droites. Problème auquel il répondait en disant qu’on installe des radars « pour essayer de lutter » contre ce genre de pratiques. Ne serait-il pas possible d’envisager d’autres solutions peut-être plus efficaces ?
  • Réponse du 10/07/2015
    • de PREVOT Maxime

    Comme le mentionne l'honorable membre, on dénombre 53 zones à risque pour la période 2009-2013.

    Les sites sont examinés en Commission provinciale de sécurité routière (CPSR) réunissant mon administration c’est-à-dire le gestionnaire territorial de voirie et les services centraux comme celui de la Sécurité des infrastructures routières ou celui des Équipements électromécaniques, mais aussi, la commune, la zone de police, ou encore les TEC.

    Le principe est qu'en séance, après analyse de la situation, des pistes d'actions concrètes soient définies entre les différents intervenants et autorités responsables.

    Dans certains cas, des adaptations de l'infrastructure ou de la signalisation peuvent être réalisées à court, moyen ou long terme en fonction du type de mesure. Dans d'autres situations, on s'oriente vers des actions de contrôles, de sensibilisation ou autres.

    C'est notamment le cas sur autoroutes où l'infrastructure ne peut être modifiée. Dès lors, des radars peuvent être placés afin de contrôler les vitesses à proximité du site.

    On m'interroge au sujet des modifications d’aménagement du territoire. Les services territoriaux de mon administration donnent des avis et des conditions dans le cadre de l'implantation de nouveaux riverains. Je déplore que les communes qui délivrent les permis d'urbanisme ne suivent pas toujours ces avis et conditions. Il est néanmoins fréquent que le permis d'urbanisme soit octroyé sous conditions notamment par une contribution à l'adaptation de la voirie. Exemple : L'aménagement d'une bande de tourne-à-gauche ou d'un carrefour à proximité de l'implantation d'un nouveau magasin.

    En ce qui concerne le comportement, la Wallonie s'appuie sur l'éducation, la formation, la communication et la sensibilisation, mais aussi le contrôle/sanction.
    En effet, il est prouvé qu’une stratégie intégrée combinant un volet sensibilisation et un volet contrôles/sanctions s’avère plus efficace pour améliorer le comportement des usagers à l’égard de la sécurité routière.