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La création d'emplois à temps plein

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 256 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 10/07/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    Entre 2005 et 2014, l'emploi a augmenté de 6,1 %, explique P. Defeyt. C'est quasi le même taux de croissance qu'en Flandre (6,2 %).

    Cette croissance a été acquise pour l'essentiel avant 2009, année qui marque les premières conséquences de la crise financière de 2008.

    L'emploi wallon présente toutefois encore quelques faiblesses, plus marquées qu'au Nord. D'abord, l'emploi à temps plein a tendance à décliner davantage en Wallonie qu'en Flandre. Les nouveaux emplois créés le sont davantage à temps partiel.

    Un temps partiel ne permet pas toujours de se mettre à l'abri de la pauvreté.

    « Il s'agit pour les deux tiers de titres-services ou d'emplois non marchands. Il n'est pas sûr que cette croissance va se maintenir. », voilà les propos de l'économiste Philippe Defeyt. Madame la Ministre partage-t-elle ces analyses ?

    Et notamment, celles qui mettent en évidence l'existence de risques, tant au point de vue du pouvoir d'achat que du point de vue du dynamisme de certains secteurs à générer davantage d'emplois ?

    Quelle est la recette à copier des Flamands pour booster la création d'emplois à temps plein ?
  • Réponse du 23/09/2015
    • de TILLIEUX Eliane

    Sur la base des statistiques mensuelles envoyées par le FOREm relatives à la situation du marché de l’emploi wallon, il est important de préciser que le taux d’emploi intérieur régional est calculé en référence au nombre de personnes qui travaillent dans des établissements de la Région concernée.

    Pour ce qui est du nombre de demandeurs d’emploi indemnisés par régions, en mai 2015, ils étaient au nombre de 175.161 en Région wallonne et 176.159 en Région flamande.

    Pour ce qui est de la création d’emploi à temps plein, il est primordial d’insister sur le fait que le temps partiel n’est pas une fin en soi et mon souhait est de permettre aux personnes qui y sont contraintes de pouvoir enfin accéder à des emplois temps plein. Néanmoins, surtout dans le secteur des titres- services, on observe que certains ménages émettent le souhait de voir un aménagement de leur temps de travail leur permettant, de ce fait, de mieux concilier vie privée et vie professionnelle. Ajoutons que le facteur supplémentaire que constitue la pénibilité du travail effectué entre également en ligne de compte.

    Je resterai bien évidemment attentive, durant cette législature, à éviter tout dysfonctionnement préjudiciable aux particuliers, aux entreprises et aux citoyens concernés et à permettre ainsi au marché de l’emploi wallon de se redynamiser.
    Je rappelle d’ailleurs les investissements effectués, dans la formation des titres-services, via le Fonds de formation pour permettre aux aides-ménagères de développer leurs compétences et de faire évoluer leurs carrières professionnelles.