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Hippothérapie et AWIPH.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2004
  • N° : 44 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 15/12/2004
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à VIENNE Christiane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    A diverses reprises, j'ai interrogé le prédécesseur de Madame le Ministre sur l'hippothérapie. Un état des lieux des pratiques du secteur avait donc été réalisé, ce qui avait permis une meilleure connaissance de ces pratiques, de leurs diversités et de leurs complémentarités. Les questions relatives à la perception des bénéficiaires et aux attentes de ce secteur quant à son avenir devaient faire l'objet d'une deuxième phase de l'enquête sur l'hippothérapie, seconde phase qui a débuté au mois de septembre 2003. L'enquête devait s'achever au mois de mai 2004.

    Madame la Ministre peut-elle me confirmer si la seconde phase de cette enquête sur l'hippothérapie est terminée ? Une réunion concernant le comité d'experts et les pouvoirs publics concernés a-t-elle déjà eu lieu en vue d'évaluer les résultats de cette enquête ? Quelles sont les conclusions de cette enquête ?

    Enfin, dans le cadre du contrat de gestion conclu entre le Gouvernement wallon et le Comité de gestion de l'Agence wallonne pour l'intégration des personnes handicapées, quelle est la place qui pourra être donnée à l'hippothérapie dans le cadre de la diversification de l'offre de services ?
  • Réponse du 17/01/2005
    • de VIENNE Christiane

    La question posée par l'honorable Membre a trait à l'hippothérapie.

    Il apparaît en effet que mon prédécesseur a subventionné deux opérateurs pour une enquête de terrain portant sur « la personne handicapée et le cheval ».

    Ainsi, cette enquête, initiée par l'ASBL EPONA (Equitation et pratique omnisport pour la normalisation et l'autonomie), du 1er mars 2003 au 31 octobre de la même année, a été continuée du 1er novembre 2003 au 31 octobre 2004 par la Fédération de la rencontre entre la personne en difficulté et/ou en situation de handicap et le cheval (FRPHC). Celle-ci vient donc de se clôturer.

    Par ailleurs, je constate que si le premier arrêté de subventionnement prévoyait la constitution d'un comité d'accompagnement réunissant, notamment, des experts, ce n'est pas le cas pour le second. Je ne peux donc à ce jour tirer de conclusions.



    Une table ronde a toutefois présenté au public le deuxième rapport d'enquête, le vendredi 29 octobre dernier. J'en retiens que cette pratique concerne quelque 140 opérateurs et qu'environ 10.000 personnes en difficulté et/ou en situation de handicap bénéficient de cette approche couvrant, sous le terme « hippothérapie », l'équitation adaptée, le sport, le loisir, la thérapie en soi et, plus largement, le bien-être ou encore l'intégration sociale.

    Le 1er juillet 2005, le Gouvernement wallon devra conclure avec le comité de gestion de l'AWIPH, l'Agence wallonne pour l'intégration des personnes handicapées, un nouveau contrat de gestion.

    Lors des travaux préparatoires, je veillerai à ce que le thème de l'hippothérapie soit abordé et évalué puisque l'AWIPH considère cette discipline comme « pratique alternative ou complémentaire aux services subsidiés ». Toutefois, cela devra également s'envisager dans le cadre des missions confiées à l'Agence par le décret du 6 avril 1995 relatif à l'intégration des personnes handicapées. Dans ce contexte, cela ne pourra viser que les bénéficiaires relevant de l'article 2 dudit décret, à savoir les personnes handicapées telles qu'y définies.