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Présence de boissons alcoolisées et énergisantes dans les distributeurs de la Région wallonne.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2004
  • N° : 47 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 20/12/2004
    • de STOFFELS Edmund
    • à VIENNE Christiane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    En France, les distributeurs de boissons sucrées sont interdits dans les écoles ou sur le point de l'être. A la Communauté française, on travaille plus par une campagne de sensibilisation et de prévention.

    Il est vrai que les élèves sont souvent enclins à acheter des boissons sucrées pendant leurs pauses.

    La question est encore beaucoup plus préoccupante quand elle se pose parce que des automates installés en dehors des écoles sont accessibles à des jeunes de tout âge.

    Selon des plaintes de parents qui me reviennent, on trouverait dans de plus en plus d'automates des boissons alcoolisées.

    Si tel est le cas, je trouve que c'est inadmissible et qu'il est de notre devoir de s'y opposer.

    Nous ne pouvons pas nous taire quand des jeunes de 12 ou 14 ans ont un accès incontrôlé à l'alcool. Autrement, à quoi bon toutes ces campagnes en faveur d'une alimentation saine ?

    Comment réagir ? Interdire ou sensibiliser ?

    En ce qui me concerne, je plaide pour qu'il y ait des contrôles plus systématiques non seulement dans les écoles, mais aussi en dehors des écoles.

    Madame la Ministre ne pense-t-elle pas qu'une concertation s'impose sur le sujet, et ce, tant avec Mme la Ministre-Présidente Marie Arena, en charge de l'Enseignement en Communauté française, qu'avec M. Rudy Demotte, en charge de la Santé publique au niveau fédéral.

    Je remercie Madame la Ministre pour l'attention qu'elle accordera à ce problème de société de plus en plus criant.






  • Réponse du 17/01/2005
    • de VIENNE Christiane

    Tout d'abord, il y a lieu de rappeler que les législations interdisant de servir des boissons alcoolisées relèvent du Fédéral.

    Au-delà de cette question de compétence, il semble en effet pertinent de s'interroger sur l'accès à ces boissons de façon générale et pas seulement par rapport aux automates.

    Une étude récente du CRIOC a établi qu'à 11 ou 12 ans, un jeune sur trois a déjà consommé des « alcopops ».

    Les lieux de vente se multiplient et sont facilement accessibles à des publics jeunes malgré les interdictions figurant dans les législations fédérales.

    Je pense que, dans ce domaine, il y a lieu de privilégier une approche globale de la promotion de la santé.

    Une réflexion sur la publicité devrait également être menée.

    Je compte prendre contact avec mes collègues du Fédéral et de la Communauté française.