/

Les interventions d'urgence au profit des clubs sportifs en difficulté

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 312 (2014-2015) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 16/07/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Infrastructures sportives, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Monsieur le Ministre a récemment accordé une aide exceptionnelle au club de basket Verviers-Pepinster. Notre ex-collègue et bourgmestre actuel de Verviers indique ainsi que « Les pouvoirs publics ne pouvaient rester insensibles à la mobilisation forte et collective de l’ensemble des acteurs verviétois. Il s’agit d’un enjeu sportif et d’identité de notre arrondissement. ».

    Je ne peux que me rallier à ces propos.

    Néanmoins, j'espère que le même principe vaut pour toute autre demande de même enjeu, quel que soit l'arrondissement ou la ville concerné.

    D'autres dossiers de ce type sont-ils à l'étude ou ont-ils été acceptés? Pouvons-nous en avoir la liste?

    Quels sont les critères sur base desquels les interventions d’urgence sont décidées ?
  • Réponse du 06/08/2015
    • de COLLIN René

    Pour l’heure, aucun autre dossier similaire n’est arrivé sur mon bureau.

    Je précise que le soutien alloué à ce club est exceptionnel tant par le montant que par ce qui a dicté ma conduite. En effet, le club n’était ni en faillite, ni en cessation de paiement. Il s’agissait d’un signal d’alarme tiré par les propriétaires du club afin de sensibiliser les acteurs locaux à investir dans le club.

    En effet, les deux derniers exercices s’étaient soldés par un déficit d’exploitation d’environ 300.000 euros. Les propriétaires ne souhaitaient pas de nouveau essuyer une telle perte et, par conséquent ils ont alerté l’ensemble des forces vives de la région. Le club aurait perduré mais à un échelon inférieur.

    Toutefois, il m’importait de réfléchir d’un point de vue sportif et de préserver le basket wallon en Division 1 par cette intervention.

    Il va sans dire que chaque cas est particulier. Un principe de bonne gestion me dicte ma conduite.

    Les pouvoirs publics ne viendront jamais essuyer des dettes ou assurer la reprise d’un club dont la gestion est défaillante depuis plusieurs années.