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Le mouvement Festiwapp

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 686 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 27/07/2015
    • de MAROY Olivier
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    C’est la saison des festivals. Cette semaine aura d’ailleurs lieu le festival de Dour que Monsieur le Ministre connait très bien puisque c’est lui qui l’a fait naître.

    Je suis allé voir la charte de l’écofestivalier de ce festival. J’ai trouvé l’engagement écologique assez timoré, surtout pour un festival sur le sol de votre commune.

    Les quelque 19 festivals wallons ont rejoint le mouvement Festiwapp, qui s’inscrit dans le plan BeWapp que Monsieur le Ministre a lancé en mars dernier. C’est encourageant de savoir que 300.000 festivaliers vont être sensibilisés en matière de développement durable.

    J’ai appris qu’un groupe de travail réunira autour de la table les différents organisateurs de festivals pour dresser un état des lieux des pratiques existantes.

    Comment s’organiseront ces réunions ? Quels sont les objectifs ? Quels résultats Monsieur le Ministre espère-t-il pour l’été prochain ? Ne pourrait-on pas imaginer un label spécifique pour encourager les festivals à se montrer le plus respectueux possible de l’environnement ?

    L’impact de pareils rassemblements est assez énorme, ce sont des manifestations qui drainent des dizaines de milliers de personnes, avec tout ce que cela implique.
  • Réponse du 10/08/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    D’ici fin 2015, je réunirai les organisateurs des 19 festivals de musique contemporaine recensés pour faire le bilan des bonnes pratiques en termes environnemental et réfléchir à d’autres pistes plus efficaces et porteuses. Mon souhait est également de rencontrer les acteurs du secteur privé tels que les sociétés d’emballage et les industriels de l’agroalimentaire pour trouver ensemble des solutions visant à diminuer drastiquement le déchet à sa base, car comme chacun le sait, « le meilleur déchet est celui qui n’existe pas ».

    Si ce 1er FestiWAPP est surtout le démarrage d’un réseau d’initiatives, de réflexions communes, les éditions suivantes iront plus loin. Au-delà du tri des déchets, d’autres thématiques liées notamment à la mobilité, à l’alimentation durable et à l’eau viendront s’ajouter aux actions déjà menées sur le terrain.

    Mon ambition est de sensibiliser les milliers de festivaliers grâce à l’implication et à la collaboration des organisateurs de ces manifestations.

    Je crée donc un réseau de festivals soucieux de l’environnement et désireux de mener plus loin des actions ensemble. Bien plus qu’un label, FestiWapp se veut être un engagement, un pacte de confiance entre tous les festivals et leur(s) public(s).