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Les moyens nécessaires à la reconversion des friches

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 718 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 03/09/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    La stratégie de développement des ZAE se décline en trois axes : la mobilisation du territoire à proprement parler, la révision de la législation pour pouvoir optimiser les zones d’activités économiques et faire émerger de nouvelles générations de parcs économiques, et enfin la valorisation des terrains autour des ports et des aéroports.

    Sur la période 2014-2019, une enveloppe de 100 millions d’euros a été dédicacée aux zones d’activités économiques . À cela, s'ajoutent des moyens à venir du fonds Feder. En effet, les arbitrages ont permis de dégager près de 140 millions pour des projets en lien avec les ZAE.

    Ce sont des chiffres qu’on ne peut qu’accueillir favorablement, pourvu que la Région wallonne dispose d’un inventaire plus ou moins exhaustif des friches qu’il s’agit de réhabiliter. Monsieur le Ministre en dispose-t-il ?

    Une question similaire se pose à l’égard des moyens nécessaires à la reconversion des friches. Les a-t-il chiffrés ? Monsieur le Ministre en dispose-t-il, faute de quoi les propos doivent être rangés dans la rubrique des voeux pieux ? Les 100 millions, complétés par des moyens du FEDER, sont certes un premier pas dans cette direction. Mais combien de fois faut-il répéter l’exercice pour aboutir à bonne fin ?"
  • Réponse du 23/09/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    La Wallonie dispose d’un inventaire des sites à réaménager (SAR) actualisé en 2015. Il recense plus de 2000 sites repris en totalité ou en partie comme SAR (au sens de l’article 167 du CWATUP), pour une superficie de 3800 ha.

    L’expérience acquise pour leur rénovation permet néanmoins d’affirmer qu’il est impossible de donner un « prix moyen d’assainissement, de rénovation ou de reconversion » par site ou par hectare, les montants nécessaires variant énormément en fonction des travaux à réaliser (démolitions, pollutions, etc…).

    Par contre, cette base de données contient les éléments qui permettent de dégager des critères objectifs pour le choix des sites à réaménager, dont notamment leurs états physiques mais également leur situation géographique. A titre d’exemple, plus de 80% se trouvent en zone urbanisable.

    Comme un des objectifs de l’inventaire est également de faire connaître ces sites à des investisseurs privés, la reconversion serait financée également par des capitaux privés et donc la facture totale pourrait ne plus être à la charge unique du secteur public.