Les zones accidentogènes en Province de Luxembourg
- Session : 2014-2015
- Année : 2015
- N° : 804 (2014-2015) 1
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Question écrite du 09/09/2015
- de COURARD Philippe
- à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine
Comme Monsieur le Ministre ne doit pas l'ignorer, certains axes routiers en Province de Luxembourg sont particulièrement accidentogènes, je pourrais lui donner comme exemple, bien entendu non exhaustif, la RN 89, mais également la N82 qui relie Saint-Léger à Arlon. En effet, régulièrement des accidents de circulation s'y déroulent avec plus ou moins de gravité.
Malheureusement, il semble que des aménagements de sécurisation de ces voiries tardent à voir le jour même si je sais que pour certains tronçons des ronds-points vont être aménagés. Dispose-t-on d'un cadastre des routes accidentogènes en Province de Luxembourg ?
Monsieur le Ministre peut-il me détailler les aménagements qui sont prévus dans le futur sur ces différents tronçons ?
Quels sont les montants de ces investissements ?
De nouveaux radars fixent vont-ils être installés dans les zones les plus dangereuses ?
Réponse du 24/09/2015
- de PREVOT Maxime
La carte des zones à risque sous format PDF est disponible sur le site des routes : http://routes.wallonie.be
Ajoutons qu'une série de cartes thématiques des accidents de la circulation est consultable via une interface carto-web sécurisée. La description des données ainsi que les conditions et modalités d'accès sont reprises sur le site http://geoportail.wallonie.be ou peuvent être obtenues auprès de la Direction de la sécurité des infrastructures routières de mon administration (SPW - DGO1.21, +32 81 77 27 11, dgo1-21@spw.wallonie.be)
Cette année, des marchés de travaux sont budgétairement prévus pour un peu plus de 14 millions d'euros en province du Luxembourg.
Cela comprend des travaux de sécurisation de la rue Parfonry à Hotton, de l'Hydrion à Arlon, de la rue de la Station à Paliseul, de Bourcy à Bastogne, etc., mais aussi de l'éclairage du giratoire à Vance, de l'installation d'un radar préventif à Petit-voir (Neufchâteau).
On peut y ajouter les travaux de réhabilitation de la traversée de Melreux (N833) réalisés conjointement avec la commune d'Hotton ainsi que l'installation prochaine de divers panneaux à messages variables à proximité d'écoles.
En outre, le programme 2015 comprend un important volet de réfection de revêtement : Bertogne (N834), Habay (N40 – virage de la Chapelle), Léglise (N801 - Assenois), Neufchâteau (N801 – Hamipré - Sart), Paliseul (N853 – Merny - Carlsbourg), Libramont (N826), Vielsalm et Lierneux (N822) Houffalize (N826), Athus (N804), Gouvy (N838), Bouillon (N83 – Beaubru), Durbuy (N806) Houfalize (N827 – Les Cheras – Sommerain).
À ce stade, je ne peux naturellement pas donner d'indications détaillées sur la période 2016-2019 et le plan « Infrastructures », mais pour rappel, les quatre axes sont : la poursuite de la réhabilitation des grands axes, le réseau dit secondaire et tout spécialement, la sécurisation des traversées des agglomérations, les routes de l'emploi et les voies hydrauliques.
La priorisation se fera sur base de données objectives tels que les accidents.
Par ailleurs, signalons que les zones à haut risque font systématiquement l'objet d'une concertation en Commission provinciale de sécurité routière (CPSR) réunissant mon administration dont le gestionnaire territorial de voirie, les services centraux comme celui de la Sécurité des infrastructures routières et celui des Équipements électromécaniques, mais aussi, la commune, la zone de police, ou encore les TEC.
Le principe est qu'en séance, après analyse de la situation, des pistes d'actions concrètes soient définies entre les différents intervenants et autorités responsables. Les radars peuvent être une mesure transitoire avant un réaménagement complet de l'infrastructure ou ils peuvent constituer l'action la plus appropriée au problème relevé et analysé.