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Le harcèlement sexuel dans les transports en commun

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 742 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 09/09/2015
    • de BONNI Véronique
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Début juillet, en France, la Secrétaire d'État aux droits des femmes a présenté un plan d'actions afin de lutter contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles dans les transports en commun. On parle de harcèlement sexiste, lorsqu'on se trouve face à un individu au comportement inadapté et perçu comme dégradant. Il y a agression sexuelle lorsqu'une attaque sexuelle est commise par contrainte ou par surprise.

    Parmi les douze mesures prises dans ce plan, on retrouve des mesures de sensibilisation auprès des usagers, la création d'un service au sein même de la société de transport chargé des signalements d'agression ou de harcèlement, ou encore, la formation du personnel des transports afin qu'il soit plus à même de réagir dans pareil cas.

    Tout en gardant à l'esprit que de tels chiffres sont rarement représentatifs des situations vécues au quotidien, vu le faible pourcentage de victimes qui se décident à porter plainte, Monsieur le Ministre dispose-t-il de chiffres concernant des plaintes pour des faits d'agression sexuelle commis dans nos transports en commun ?

    À l'heure actuelle des actions sont-elles mises en place pour lutter contre le harcèlement sexuel au sein des TEC ? Le personnel est-il formé à détecter ce type de comportement et à pouvoir réagir en conséquence ?

    Un plan d'action similaire à celui pris en France, comprenant des mesures de prévention doit-il selon lui être envisagé en Wallonie ?
  • Réponse du 28/09/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Il n’y a pas de signaux anormalement élevés, via les plaintes ou les rapports d’ambiance des conducteurs et contrôleurs, de cas de harcèlement sexuel dans les TEC.

    Seules quelques plaintes ont été enregistrées auprès du TEC et ont fait l’objet d’un suivi auprès de la zone de police concernée.

    Le caractère extrêmement limité du phénomène ne justifie pas la prise de mesures spécifiques particulières au-delà des dispositifs existants, notamment en matière de formation du personnel.

    La SRWT reste ainsi attentive, en vue de les prévenir et de les éradiquer, à tous comportements ou faits de violence perpétrés dans le cadre de ses missions.