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L'interdiction de publicité concernant les animaux

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 750 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 09/09/2015
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Ce jeudi 9 juillet, le Gouvernement wallon a interdit toute publicité pour la commercialisation des animaux, notamment afin d'éviter les achats compulsifs de NAC.

    La règle adoptée prévoit d'épargner l'élevage fermier et les éleveurs professionnels d'animaux de compagnie dits classiques tels que notamment chiens, chats, lapins, cobayes qui pourront effectuer de la publicité via une revue spécialisée ou un site internet géré par un refuge agréé.

    Dès lors, j'aimerais savoir comment devront se comporter les particuliers qui ont l'habitude de donner de jeunes animaux (surtout des chatons) suite à des portées qu'ils ne savent pas assumer ? Devront-ils également passer par ces plateformes spécialisées ? Ces sites spécifiques sont-ils payants ?

    Les propositions d'animaux à donner qui circulent régulièrement sur les réseaux sociaux tomberont-elles dès lors sous le coup de l'illégalité ?
  • Réponse du 28/09/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’objectif de ce texte est de limiter au maximum la publicité relative à la commercialisation d’animaux menant à des achats impulsifs et non réfléchis. Ceux-ci aboutissant aux dérives bien connues auxquelles doivent faire face nos refuges wallons.

    Les particuliers se retrouvant avec des portées qu’ils ne peuvent assumer devront passer par les refuges, ces derniers offrant une meilleure garantie concernant le bien-être de l’animal. En effet, un refuge qui place un animal impose un contrat d’adoption et peut également effectuer des contrôles par la suite. Les chatons sociabilisés ont de bonnes chances d’être adoptés.

    Dans les faits, la commercialisation de particulier à particulier reflète souvent des cas où des propriétaires veulent se débarrasser des portées non désirées provenant de leur propre chat non stérilisé.

    À l’exception des pages officielles des refuges, la publicité effectuée via les réseaux sociaux sera dès lors également interdite.