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La hausse du tabagisme chez les jeunes adultes

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 819 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 10/09/2015
    • de DREZE Benoit
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Une récente étude américaine révèle que le taux de tabagisme aux États-Unis est en forte baisse. Il atteindrait aujourd’hui 15 % chez les adultes contre 42 % en 1965 et 24.7 % en 1997.

    En Belgique, il n’en va pas de même… La dernière enquête de santé publique, qui date de 2013, avance des chiffres de 25 % de fumeurs chez les adultes. Cette moyenne resterait stable, avec une nuance importante que cette moyenne serait davantage élevée dans les milieux sociaux plus fragilisés.

    On connaît toutes et tous les méfaits de la cigarette sur la santé des personnes fumeuses ou en simple contact avec celles-ci.

    Un article récent du Soir dévoile encore un chiffre plus inquiétant : celui des jeunes adultes de 18 à 25 ans qui seraient pas moins de 32 % à fumer ! Un jeune adulte sur trois !

    Nous savons que les moyens en santé sont limités, mais Monsieur le Ministre peut-il nous décrire quelles sont les initiatives qu'il prend en matière de prévention liée au tabagisme ?

    S'est-il fixé des objectifs pour la législature ?

    Y a-t-il concertation entre les différents niveaux de pouvoir belges et européen pour une meilleure prévention ?
  • Réponse du 28/09/2015
    • de PREVOT Maxime

    La politique actuelle en matière de prévention du tabagisme reste dans la continuité de celle menée par le passé en Fédération Wallonie-Bruxelles.

    En matière de prévention du tabagisme, le FARES ASBL développe une démarche de prévention qui passe par les adultes qui côtoient les jeunes. L’ASBL leur propose des formations et des accompagnements de projets.

    Au-delà de ces généralités sur la prévention du tabagisme, je souhaite faire le point sur la lutte anti-tabac.

    Le Fonds fédéral des assuétudes a été transféré aux Régions depuis le début de cette année. C’est ainsi que, parmi d’autres, la Wallonie subventionne dorénavant l’Institut Jules Bordet dont un des projets est de promouvoir un programme d’aide au sevrage tabagique pour les jeunes adultes.

    Par ailleurs, dans le cadre de l’élargissement des compétences de la Région wallonne en matière de santé, l’Administration et une dizaine d’associations et fédérations travaillent pour une articulation concrète du dispositif « Plan wallon Sans Tabac »avec la promotion de la Santé. Les actions prévues à partir de cette articulation s’organisent suivant les différents axes d’intervention de la Charte d’Ottawa et suivent les engagements pris par la ratification de la Convention Cadre pour la lutte anti-tabac (CCLAT) par les Régions et le Gouvernement fédéral, à savoir :
    - aider les fumeurs à cesser de fumer ;
    - réduire l’exposition à la fumée secondaire ;
    - contribuer à rendre le tabac moins accessible ;
    - communiquer de manière plus efficace ;
    - contribuer et favoriser une réglementation efficace des produits du tabac.

    Je voudrais terminer en insistant particulièrement sur le dispositif « Tabac Stop ». Celui-ci a montré et démontré tous les jours son efficacité.

    En partenariat avec les acteurs de première ligne et, en particulier, les maisons médicales, ils agissent conjointement dans l’accompagnement de toutes les personnes demandeuses et des personnes plus fragilisées.