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La nouvelle centrale biomasse

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 570 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 10/09/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    On apprend par la presse que des promoteurs envisagent de créer en Région wallonne une nouvelle mégacentrale biomasse.

    Par le fait que l’investissement éolien et photovoltaïque est au ralenti, tout porte à croire que la biomasse aura des perspectives pour capter les certificats verts (on parle de 965.000 en 2012 contre 60.000 en 2016) payés par le consommateur final.

    Déjà, la centrale biomasse des Awirs ne fonctionne pas à plein régime, ce qui pose question au niveau de la rentabilité de l’outil. Comment peut-on alors satisfaire le besoin de la nouvelle centrale en matière première (pellets) sans déboiser totalement la Région wallonne ?

    Comment éviter que les besoins d’une mégacentrale biomasse ait un effet sur le prix de la matière première ainsi que sur sa disponibilité qui mettrait à mal d’autres secteurs qui vivent de la même matière première, dont l’emballage, les panneaux, le papier pour ne citer que quelques-uns ?
  • Réponse du 01/10/2015
    • de FURLAN Paul

    L’étude CapGemini a mis en évidence la nécessité de prévoir une unité centralisée d’une capacité supérieure à 100 MW à partir de biomasse afin d’atteindre les objectifs de 13 % d’énergie renouvelable à l’horizon 2020. Par ailleurs, dans la stratégie d’un développement des énergies renouvelables, il est important d’avoir une diversité des sources pour notamment pallier à l’intermittence. Avec l’arrêt de l’unité des AWIRS, prévu en 2020, il faut prévoir son remplacement. Pour ce faire, un appel à projets est en cours de rédaction. Le soutien de cette unité via le mécanisme de certificats verts est prévu dans les enveloppes du projet d’AGW actuellement en discussion au Gouvernement.

    Dans les critères de sélection du projet, il sera bien entendu tenu compte de la durabilité des ressources. Le plan d’approvisionnement précisera en outre la nature indigène ou non des ressources et fera l’objet d’une validation par le « comité Biomasse » qui vérifiera sa conformité par rapport à la hiérarchie des usages de la biomasse. Ceci devrait limiter les effets sur la disponibilité de la ressource wallonne et sur son prix.