/

Le plan "Bianca"

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 340 (2014-2015) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 16/09/2015
    • de MARTIN Nicolas
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    Monsieur le Ministre le sait, la production énergétique constitue un véritable outil stratégique de la viabilité des Etats. En Belgique, celle-ci a longtemps été confiée à des groupes privés, constituant de ce fait une exception notable. 

    En effet, aujourd'hui, Electrabel est le premier fournisseur d'énergie en Belgique et est détenu en intégralité par le groupe français Engie. Cependant, la situation de la société Electrabel présente un déficit depuis maintenant trois ans, ce qui semble pousser le groupe Engie à s'interroger, ainsi qu'à engager le dialogue avec le Gouvernement Michel, notamment au sujet de la taxe sur le nucléaire. 

    D'autres éléments poseraient également problème, comme le démantèlement des centrales nucléaires à l'horizon 2025 dont la presse s'est largement fait le relais ou encore la rentabilité des centrales au gaz. 

    Considérant l'ensemble de ces éléments, le PDG d'Engie songerait à revendre 25 à 30 % du capital de la filiale Electrabel, soit directement, soit au travers d'une entrée en bourse, en mettant en place le dénommé plan « Bianca ».  

    Face à cette éventualité, qui reste à cette heure encore à prendre au conditionnel, ma question est de savoir si la Wallonie pourrait se porter acquéreur de parts ainsi mises en vente, via ses outils financiers ou en s'associant avec d'autres pouvoirs publics wallons ? En effet, la détention d'une partie d'un tel outil stratégique me semble mériter de procéder à l'analyse.
  • Réponse du 17/03/2017
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Electrabel est un fournisseur d’énergie important, détenu par le groupe Engie qui poursuit depuis plusieurs années ses investissements en Wallonie et qui entend encore répondre à un certain nombre de défis tels que la transition énergétique.

    S’il s’avérait qu’Engie souhaitait vendre tout ou une partie de sa participation dans sa filiale Electrabel, c’est avec le plus grand soin que les outils régionaux étudieront le dossier.

    Ceci dit, 18 mois après les rumeurs en question, le Gouvernement n’a reçu aucune demande de cette nature.