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La zoothérapie dans les institutions pour personnes âgées

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 842 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 22/09/2015
    • de IMANE Hicham
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Dans le cadre de son Plan de cohésion sociale, la Commune de Boussu a décidé d'organiser, au sein du home Guérin géré par son CPAS, des séances de zoothérapie au bénéfice de ses résidents.

    Les bienfaits de cette thérapie sur les relations humaines et les conditions de vie des résidents en maisons de repos ne seraient plus à démontrer.

    D'autres communes ont-elles décidé de développer cette expérience pilote au sein des institutions pour personnes âgées qu'elles gèrent ?

    Monsieur le Ministre dispose-t-il de données ou de statistiques en la matière ? Pense-t-il encourager ce genre de thérapie au sein des institutions pour aînés ?
  • Réponse du 08/10/2015
    • de PREVOT Maxime

    La zoothérapie est une pratique largement utilisée aux États-Unis et au Canada depuis plus de 20 ans. Les avantages de cette thérapie ne semblent d'ailleurs plus à démontrer dans ces deux pays, surtout dans le traitement de différents troubles du comportement chez l'enfant ou la dépression chez la personne âgée placée en institution ou non.
    Cependant, contrairement à la croyance populaire, la seule présence d’un animal ne fait pas la thérapie proprement dite, ce n’est pas l’animal qui est le thérapeute, mais bien l’intervenant humain.

    La visite animalière est l’activité la plus connue à ce jour et consiste en la visite d’un intervenant accompagné d'un animal. Ceci dit, sur le terrain, les inspecteurs de la Direction des Aînés ont très peu rencontré ce type d’activité.

    Tout au plus, certains gestionnaires acceptent qu’un résident intègre leur établissement accompagné de son animal de compagnie ; l’animal accompagne le résident qui doit alors s’en occuper.

    Cependant, force est de constater que l’une des très grandes préoccupations du personnel des institutions, c’est l’hygiène.
    On craint que l’animal n'apporte des germes, qu’il ne salisse le cadre de vie des pensionnaires.

    D’autres rares maisons de repos disposent, de leur côté, de poulailler.

    Bref, l'honorable membre en conviendra, des initiatives existent et elles s’inscrivent dans le projet de vie propre à chaque institution.

    Celui-ci est comme le sait l'honorable membre, élaboré à l’initiative de la direction sur base des discussions au sein du conseil des résidents où siègent tant les familles que les résidents eux-mêmes. Il appartient donc à chaque établissement de définir le projet qu’il souhaite développer au bénéfice de ses résidents.