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La création d'emplois suite à la crise des migrants

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 279 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 22/09/2015
    • de DE BUE Valérie
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    La crise que nous connaissons actuellement implique un nombre croissant de demandes d'asiles pour l'organisme en charge de ces dossiers. Mais cette croissance demande aussi des personnes afin de traiter les dossiers.

    Que ce soit chez Fedasil ou à la Croix Rouge, on recrute des infirmières, des comptables, des directeurs de centre adjoints, des auxiliaires, des collaborateurs indépendants, des assistants sociaux…

    Ces emplois sont à pourvoir immédiatement et au moins jusqu'en janvier. Cela permettrait à un grand nombre de personnes de se lancer dans le monde du travail ou en tout cas, de se relancer.

    Cependant, quand on va sur le site du FOREm, rien. On n'y voit absolument aucune information concernant ces offres d'emplois alors qu'on parle de près de 700 personnes à embaucher en quelques semaines.

    Madame la Ministre compte-t-elle demander rapidement que le FOREm puisse mettre cette information sur leur site internet en première page ? Peut-elle également lui demander d'envoyer une newsletter aux demandeurs d'emploi qui répondent au profil ?
  • Réponse du 04/12/2015
    • de TILLIEUX Eliane

    Les structures d’accueil comme Fedasil et les opérateurs partenaires, ainsi que l’Office des Étrangers et le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides, ont dû, face à l’afflux de candidats réfugiés, renforcer leurs équipes.

    Fedasil et la Croix Rouge ont publié leurs offres sur le site du FOREm. Connaissant le contexte, le département de service aux entreprises a par ailleurs contacté d’initiative à la fin du mois d’août le CGRA, où de nombreux engagements étaient annoncés. Le CGRA n’y a cependant pas donné suite.

    Le recours au service aux entreprises proposé par le FOREm se réalise, rappelons-le, sur une base strictement volontaire. Certaines entreprises ou administrations peuvent en effet estimer qu’elles n’en ont pas besoin pour des motifs très divers : si elles disposent, par exemple, d’un nombre déjà important de candidatures spontanées, si elles recourent uniquement aux services du Selor, etc.