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L'entretien des voies de détresse sur les routes wallonnes

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 848 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 22/09/2015
    • de COURARD Philippe
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    La question que je souhaiterais poser aujourd'hui à Monsieur le Ministre concerne l'entretien des voies de détresse, comme celle que l'on retrouve sur la Nationale 4, sur les hauteurs de Martelange, dans le sens Bastogne-Arlon. J'emprunte régulièrement cet axe lors de mes déplacements et je n'ai vu qu'à une reprise une équipe entretenir ces voies.

    En effet, la majeure partie de l'année, les herbes folles sont légion et les détritus divers jonchent les voies.

    Ma question est dès lors de savoir si ces ouvrages sont régulièrement entretenus et surtout s'ils sont toujours dans les conditions techniques permettant d'éviter un accident comme Martelange en a connu un le 21 août 1967.
  • Réponse du 14/10/2015
    • de PREVOT Maxime

    Tout d’abord, je souhaite être rassurant quant à l’opérationnalité des voies de détresse. La présence de végétation ou de quelques détritus n’altère pas la fonctionnalité recherchée au moment de leur réalisation, parfois assez ancienne. Par ailleurs, en termes de fonctionnement, elles sont fort heureusement peu utilisées. On recense, en 30 ans, à peine deux ou trois cas (le dernier il y a 4 ou 5 ans). Aucun des véhicules concernés n’était en détresse. Il s’agissait soit de distraction, soit d’un chauffeur roulant sous influence d’alcool, mais le dispositif a parfaitement fonctionné.
     
    En ce qui concerne les bacs de détresse de la N4 dans la descente de Martelange, il faut préciser qu’ils sont remplis de billes d’argex sur +/- 70 cm de hauteur, de façon à ce que les poids lourds en difficulté s’enfoncent et soient de la sorte arrêtés sur quelques dizaines de mètres.
     
    Au fil des années, les poussières ont « contaminé » les billes avec comme conséquence l’apparition de végétation. Compte tenu de leurs caractéristiques, la seule solution rationnelle pour éliminer la végétation était la pulvérisation, mais les règlementations strictes en matière d’utilisation de produits phytosanitaires empêchent, à présent, l’utilisation de cette méthode.

    Ce type de matériau sur cette hauteur rend impossible l’utilisation des procédés de débroussaillage mécanique ou thermique et requiert donc une intervention manuelle difficilement compatible avec l’ensemble des priorités de mon administration.
     
    Pour le ramassage des détritus et des canettes, le travail est effectué par le district routier de mon administration en fonction de leur disponibilité.