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L'ASBL Udil.ge

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 1 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 23/09/2015
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    L’an dernier, des plaintes avaient été déposées par des ouvriers pour exiger d’Arcelor et de l’ASBL Udil.ge (Union pour la défense de l’industrie liégeoise – groupement d’entreprises) l’exécution de l’accord social intervenu en janvier dernier entre ArcelorMittal, les syndicats et la Région wallonne.

    Pour rappel, l’ASBL Udil.ge avait été mise en place pour la reconversion sidérurgique.

    Concernant cette ASBL, Monsieur le Ministre peut-il nous donner davantage d’informations ?

    Quel est le budget qui lui est alloué ? Combien a-t-elle déjà coûté depuis sa création ?

    Est-elle toujours active aujourd’hui ? Quelles sont les actions concrètes menées par cette cellule ?

    Combien de personnes y sont employées ?

    Quel est le statut du personnel ?

    Les administrateurs sont-ils rémunérés et à quelle hauteur ?
  • Réponse du 29/01/2016
    • de MARCOURT Jean-Claude

    L’activité principale d’UDIL.GE, conformément à la législation en vigueur en la matière, est la mise à disposition des travailleurs et leur formation. Eu égard au contexte socio-économique (crise et diminution de l’activité dans l’industrie liégeoise) et au profil des travailleurs issus d’ArcelorMittal Liège (qualifications peu élevées et moyenne d’âge de 43,6 ans), l’activité s’est concentrée sur la formation (près de 40.000 heures prestées en 2015).

    Toutefois, en 2015, 62 travailleurs avaient connu des périodes plus ou moins longues de mise à disposition et 31 avaient définitivement quitté UDIL.GE, dont 23 pour un emploi stable (CDI et indépendants).

    Outre les travailleurs, UDIL.GE comporte une équipe dirigeante de six personnes : un directeur général, un DRH, un commercial, deux conseillers en insertion et un secrétaire.

    Tous les membres du personnel sont engagés sous contrat de travail. Les administrateurs ne sont pas rémunérés.

    L’ambition actuelle est de pouvoir rendre pérenne ce groupement d’employeurs, en tant qu’outil de développement des compétences et d’insertion dans le secteur industriel.

    Le financement de l’ASBL repose pour partie sur une intervention publique et pour partie sur les recettes privées issues de la mise à disposition des travailleurs auprès des entreprises membres du groupement (39 à ce jour).