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Agressions contre les TEC.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2005
  • N° : 44 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 26/01/2005
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Trois bus du TEC-Verviers ont été attaqués récemment par des projectiles lancés par une dizaine de jeunes âgés de 10 à 15 ans. Heureusement, l'incident n'a pas provoqué de blessé.

    Ce n'est malheureusement pas le seul incident : d'autres agressions au couteau ou au jet de pierre ont eu lieu dans l'arrondissement de Verviers, qui ne figure pas encore parmi les arrondissements les plus dangereux à ce niveau.

    Monsieur le Ministre conviendra avec moi que cette agression ne peut pas être tolérée et qu'il faut réagir avec fermeté, et en concertation avec les organisations des travailleurs, afin de prévenir et de réprimer tout nouvel acte de ce genre.

    Que décidera Monsieur le Ministre ?
  • Réponse du 22/02/2005
    • de ANTOINE André

    En réponse à la question de l'honorable Membre, je rappellerai que le groupe SRWT-TEC s'est trouvé confronté depuis plus de 10 ans maintenant à cette problématique, nouvelle à l'époque, des agressions contre les membres de son personnel et son matériel.

    Il a développé une série de réponses qui relèvent de la prévention des accidents :

    - équipement de radios et de systèmes GPS à bord des véhicules ;
    - installation de cabines fermées ;
    - installation de caméras à bord ;
    - sensibilisation des publics scolaires ;
    - renforcement de l'effectif des contrôleurs de terrain ;
    - collaboration avec les contrats de sécurité, les polices, … ;
    - embauche de personnel d'accompagnement ;
    - formation du personnel ;
    - campagnes anti-fraude, anti-vandalisme,

    et a mis en place une série de dispositions qui visent à traiter les suites des accidents qui atteignent son personnel :

    - assistance spécifique aux victimes (aide psychologique, aide au suivi des dossiers, …) ;
    - suivi judiciaire ;
    - communication interne.

    L'ensemble de ces mesures a été élaboré en concertation avec les représentants des travailleurs et la problématique fait l'objet d'une évaluation permanente au sein des instances officielles (comités de protection et prévention, conseils d'entreprise, commission paritaire régionale).

    Quant aux aspects répressifs proprement dits, les TEC ne disposent d'aucun pouvoir. Il s'agit là d'une prérogative des autorités judiciaires auprès desquelles le Gouvernement et le groupe TEC interviennent régulièrement pour souligner l'importance du phénomène et la nécessité de développer une politique répressive suffisamment dissuasive.

    Les négociations du contrat de gestion qui débuteront prochainement comporteront certainement un volet spécifique visant à renforcer l'efficacité et les moyens d'actions des TEC dans leur lutte contre les agressions.