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Le Conseil wallon du bien-être animal

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 10 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 30/09/2015
    • de BROGNIEZ Laetitia
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Le 1er juillet dernier se sont réunis pour la première fois tous les membres désignés pour composer le Conseil wallon du bien-être animal.

    Autour de la table, se trouvent notamment des représentants d’associations de protection animale, de refuges d’animaux, de vétérinaires, d’experts scientifiques, mais aussi des délégués du secteur du commerce, de l’élevage et des associations agricoles.

    Néanmoins, il semblerait qu’il y ait un certain scepticisme de la part de l’une ou l’autre association de protection animale quant aux consensus qui devront être trouvés au sein de ce Conseil. L’une d’entre elles notamment - Gaia pour ne pas la citer - pointe clairement du doigt le secteur agricole dans son dernier magazine trimestriel.

    De tels propos ne présagent pas un avenir très serein au Conseil wallon du bien-être animal…

    Monsieur le Ministre a-t-il eu de tels échos également ?

    N'est-il pas à craindre que les positions de ses membres soient à ce point divergentes que le Conseil ne puisse travailler dans un climat constructif et, par conséquent, ne puisse dégager des positions communes, respectueuses des contraintes et attentes de chacun ?
  • Réponse du 08/10/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Pour rappel, le Conseil wallon du Bien-être des animaux est un organe de concertation qui a pour but de dégager des positions de consensus entre tous les acteurs concernés. Cet organisme indépendant et multidisciplinaire est encadré et piloté par des experts scientifiques reconnus pour leurs travaux en matière de bien-être animal. Les avis tiennent compte des dernières informations scientifiques, éthiques et sociales.

    Par ailleurs, l’arrêté du Gouvernement wallon précité précise que le Conseil établit ses avis par consensus; à défaut, l’avis du Conseil est complété par une mention relatant l’opinion divergente des membres s’opposant à l’avis émis par la majorité.

    L’arrêté du Gouvernement wallon du 26 février 2015 réglant la composition et le fonctionnement du Conseil wallon du Bien-être des animaux prévoit qu’un représentant du Ministre du Bien-être animal est invité à assister aux travaux du Conseil en tant qu’observateur. De la sorte, je reste continuellement informé des réunions tenues par celui-ci.

    Jusqu’à présent, je n’ai pas observé de tensions telles que l’avenir du Conseil serait compromis. Bien entendu, les points de vue divergent. C’est là même l’intérêt de cette institution. Si tous les acteurs impliqués en la matière du bien-être animal s’accordaient sur les mesures à prendre, je n’aurais plus besoin de demander l’avis d’un conseil consultatif…

    Pour information, le Conseil fédéral a été institué en 2004 et était également composé de représentants du secteur agricole. Or, celui-ci avait valeur d’exemple en Europe de par son fonctionnement et ses travaux. Il était en effet le seul Conseil du bien-être animal européen qui comptait en permanence deux collaborateurs scientifiques.