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Les pertes subies par les loueurs de kayaks sur la Semois

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 12 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 30/09/2015
    • de COURARD Philippe
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Infrastructures sportives, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Comme Monsieur le Ministre le sait, nous avons connu un été particulièrement beau et les températures importantes ont baissé considérablement le niveau de certaines de nos rivières, comme celui de la Semois.

    Cette baisse a malheureusement empêché les kayakistes, et ce, malgré une forte demande des touristes, de mettre leur embarcation à l'eau et donc de travailler.

    La solution qui a été trouvée par certains d'entre eux a dès lors été de passer la frontière et de faire démarrer les balades de la Semois côté français où les normes de débit en la matière ne sont pas les mêmes qu'en Wallonie.

    Quelle est l'avis de Monsieur le Ministre à ce propos ?

    Est-il possible de chiffrer les pertes occasionnées aux loueurs de kayaks wallons ?

    Des solutions, en accord avec le collègue de Monsieur le Ministre en charge des Voies hydrauliques, sont-elles actuellement à l'étude ?

    Des rencontres avec les gens actifs dans ce secteur sont-elles prévues afin de faire une analyse de cette saison ?
  • Réponse du 09/10/2015
    • de COLLIN René

    La circulation des embarcations de loisirs est une activité dont le chiffre d’affaires varie fortement suivant les conditions météorologiques. Celles-ci ont certainement impacté ce type d’activité sur l’ensemble des cours d’eau wallons cette année. Néanmoins, l’impact économique est difficilement évaluable.

    Il faut rappeler que les conditions de navigation reprises dans l’arrêté du Gouvernement wallon du 19 mars 2009 ont fait l’objet d’un consensus entre les utilisateurs de la rivière et la protection de l’écosystème (loi du 12 juillet 1973 sur la Conservation de la Nature). La Semois est une rivière tout à fait particulière en ce sens que les conditions de navigabilité dépendent également de la prolifération de la renoncule flottante.

    En 2012 et 2013, on comptait respectivement 12 et 5 jours pour l’ensemble de la Semois. L’année 2014 n’a pas connu de jour de fermeture.

    En 2015, sur les 180 jours estivaux de 2015, la moyenne Semois a été fermée 54 jours et la basse Semois 37 jours.

    Il existe une fédération qui regroupe les principaux loueurs de kayaks actifs sur le territoire wallon. Contacté par mon administration, le président de cette fédération, qui est également loueur de kayak sur la basse Semois, n’a pas signalé de revendication particulière par rapport à la Wallonie pour ces conditions estivales difficiles.

    À mon initiative, un groupe de travail va se réunir très prochainement autour des activités touristiques de loisirs actifs dans le milieu naturel. Des représentants de mon Cabinet, tant coté Nature que Tourisme, feront partie intégrante de ce groupe de travail.