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La prolifération de la balsamine sur l'Ourthe

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 32 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 01/10/2015
    • de MORREALE Christie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    La prolifération accrue de la balsamine sur l’Ourthe est un problème de plus en plus inquiétant d’année en année.

    « Contrat de rivière Ourthe ASBL » s’inquiète également de cette prolifération et souhaite assurer un contrôle plus régulier. Or, on connaît l’importance d’une coordination dans la lutte contre cette plante invasive. En effet, si les actions d’éradication ne sont pas menées conjointement, les graines peuvent se répandre. À l’heure actuelle, il n’existe pas d’obligation légale d’éradication de la plante. Quelle est la position de Monsieur le Ministre sur la question ?

    La direction des voies hydrauliques assure-t-elle la gestion de la balsamine pour les prochaines saisons ? Quelles sont les actions envisagées ? La direction prévoit-elle un contrôle régulier des balsamines dans les endroits où elles sont les plus visibles pour les touristes et les riverains ?
  • Réponse du 21/10/2015
    • de PREVOT Maxime

    En tant que partenaire du contrat de rivière « Ourthe », la Direction des Voies hydrauliques de Liège de mon administration a, depuis de nombreuses années, été impliquée dans la gestion des plantes invasives. Cette implication commence lors du projet pilote intitulé « Projet pilote de lutte contre la balsamine de l’Himalaya et la berce du Caucase dans le bassin de l’Ourthe » qui a débuté en juin 2007.

    À l’heure actuelle, cette implication continue, en fonction des moyens budgétaires et humains disponibles.

    Il est à noter que, parmi les plantes invasives, la priorité est donnée à la lutte contre la berce du Caucase qui peut être dangereuse pour l’homme. En ce qui concerne la balsamine, en l’absence d’obligation légale, et de par le fait également qu’elle ne subit aucun traitement sur les terrains riverains, les actions de lutte contre la balsamine se concentrent là où il y a un enjeu important en matière de conservation de la nature, de circulation sur le RAVeL et là où l’accès à la rivière doit être maintenu.

    Je renvoie l'honorable membre vers la réponse de mon collègue René Collin à sa question n°15 pour les actions d’éradication de la balsamine.