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La sécurisation de la RN 57

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 40 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 02/10/2015
    • de VANDORPE Mathilde
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Depuis plusieurs années, les élus des communes riveraines de la RN 57 plaident auprès des autorités régionales pour un réaménagement des abords de cette voirie qui compte parmi les routes les plus meurtrières de Wallonie picarde.

    Un tronçon de cette voirie, d’une longueur de 1,200 km, situé entre les bornes kilométriques 7.7 et 8.9, attire tristement l’attention du fait du nombre d’accidents mortels que l’on y recense ces quarante dernières années. Sur cette période, on dénombre huit tués à cet endroit. Soit une moyenne d’un tué tous les cinq ans pour un tronçon de 1,2 km. Cette portion de la RN 57 s’avère quatre fois plus meurtrière que la moyenne wallonne. Il convient donc d’agir rapidement afin de la sécuriser.

    Le bourgmestre d’Ellezelles n’a pas manqué de plaider dernièrement pour l’installation de rails de sécurité le long de ce tronçon ainsi que d’un autre tronçon situé entre les bornes kilométriques 3.5 et 3.6.

    Bien que la RN 57 ne soit pas classée comme une route noire, Monsieur le Ministre envisage-t-il de programmer la sécurisation de celle-ci ? Dans l’affirmative dans quels délais ?

    La présence d’arbres qui jalonnent cette chaussée renforce la dangerosité des sorties de routes. À l’instar de ce qui se pratique par ailleurs, envisage-t-il le remplacement de ceux-ci par des espèces plus petites et de ce fait moins dangereuses lors d’embardées ?

    À tout le moins, je plaide instamment pour une sécurisation rapide des deux tronçons que je viens de citer. Monsieur le Ministre pourrrait-il envisager l’installation rapide de rails de sécurité à ces endroits ?
  • Réponse du 21/10/2015
    • de PREVOT Maxime

    De manière générale, mon administration, le Service public de Wallonie (SPW) applique les recommandations émises pour la gestion des obstacles latéraux à savoir le principe SDFI : Supprimer, Déplacer, Fragiliser, Isoler.

    * Arbres d’alignement :

    Toute suppression d’arbres d’alignement doit faire l’objet d’un remplacement (ce qui a été fait sur l’axe mentionné).

    Dans le cas présent, mon administration replante à une distance plus grande de l’axe de la route de façon à respecter la zone de sécurité.

    Cependant, les lieux ne permettent pas toujours cet éloignement. La seule solution appliquée est dès lors d’isoler les obstacles (mesure mise en œuvre par placement de glissière sur une des sections de la RN57). Cette manière de procéder est difficile à mettre en œuvre lorsqu’il y a de nombreux accès.

    De manière générale, si l’autorité locale juge la situation trop dangereuse, elle peut prendre les mesures nécessaires afin de garantir la sécurité.



    * Accidentologie :

    Le site dont il est fait référence dans la question n’était ni une zone à haut risque ni à moyen risque sur la période 2010-2014, ni un tronçon dangereux sur la période 2009-2013.

    Par contre, ce site était effectivement répertorié comme un tronçon dangereux contre obstacle pour la période 2009-2013.

    Une étude commune (direction des Routes de Mons - direction de la Sécurité des Infrastructures routières – direction des Aménagements paysagers) va être lancée prochainement pour examiner les pistes de solution à envisager.