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Les revendication du Groupe d'action qui dénonce le Manque de Places pour personnes handicapées de grande dépendance (GAMP)

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 47 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 06/10/2015
    • de DAELE Matthieu
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le GAMP a prévu une série d'actions, notamment devant la cabinet de Monsieur le Ministre, pour dénoncer l'immobilise politique face aux grandes difficultés d'accueil et de suivi des personnes handicapées en dépendance et de leur famille.

    Va-t-il recevoir les représentants du GAMP et que leur dira-t-il ?

    Quel est l'avancement des dossiers, notamment le plan Grande dépendance, le plan Autisme, l'accord de coopération avec la COCOF ?
  • Réponse du 16/10/2015
    • de PREVOT Maxime

    Dès avril dernier, des réflexions visant à la mise en place d’un plan autisme ont été initiées. L’objectif de ce plan est de coordonner les actions de l’ensemble des secteurs liés à l’autisme afin que la prise en charge et les conditions de vie de toutes les personnes concernées (enfants, adultes, familles, …) puissent être améliorées.

    Le timing qui avait été communiqué prévoyait la sortie de ce plan à l’été 2016. En effet, de nombreux acteurs doivent être rencontrés puisque la problématique de l’autisme touche tous les niveaux de pouvoirs et concerne un nombre grandissant de citoyens.

    La première étape des concertations (qui visait les différentes administrations) a été clôturée et comme prévu les rencontres avec les différentes associations de parents d’enfants autistes auront lieu dans les prochaines semaines, les réunions avec l’APEPA ont par ailleurs déjà été programmées. L’AP3, Inclusion, l’ASPH, Inforautisme, … seront également consultées. Dans la foulée, ce sont les acteurs de terrain qui seront également entendus. Des réunions ont également été organisées avec des promoteurs d’initiatives nouvelles afin d’avoir un état des lieux des projets dans le domaine qui pourraient être soutenues et ce, tout en respectant la liberté de choix des familles quant aux pratiques thérapeutiques ou d’accompagnement.

    Une série de pistes ont été dégagées, mais pour être efficientes, elles doivent s’inscrire dans un réseau élargi et j’insiste sur l’importance et la nécessité de développer les complémentarités entre le secteur du handicap et de la santé mentale, mon Cabinet travaille à l’articulation de ces différentes mesures.

    Je peux également annoncer avoir décidé de réserver l’appel à projets de l’AWIPH sur les infrastructures qui devrait voir le jour au début de l’année 2016 exclusivement à la création de places pour personnes atteintes d’autisme, et ce, afin de diversifier l’offre de services et répondre à un plus grand nombre de situations. Durant ce même exercice 2016, un second appel sera lancé pour des projets s’adressant à la grande dépendance et plus particulièrement à la prise en charge des personnes à double diagnostic.

    De plus, la nouvelle politique de santé mentale pour enfants et adolescents qui est dans la phase d’implémentation s’adresse aussi à des enfants et adolescents autistes ou relevants de l’AWIPH. Grâce aux équipes mobiles et aux lits de crise, certaines situations difficiles pourront recevoir une réponse adéquate.

    En ce qui concerne l’accord de coopération avec la COCOF, des discussions sont en cours avec le cabinet de ma collègue Céline FREMAULT. En effet, outre les aspects budgétaires qui devront être réglés (il ne faudrait pas que toutes les situations reposent sur le seul budget wallon), il faut assurer un traitement identique et équitable des situations. Parmi les pistes évoquées pour s’assurer d’une égalité de traitement des situations, la possible mise en place d’une commission d’examen chargée de prioriser les demandes en fonction de l’urgence et reprenant à la fois des fonctionnaires de l’AWIPH et de PHARE.