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L'E411 entre Wellin et Rochefort

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 53 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 08/10/2015
    • de HENQUET Laurent
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Un important chantier de réfection du revêtement de l’autoroute E411 a récemment eu lieu sur 9 kilomètres entre la sortie 23 (Wellin) et la sortie 22 (Rochefort).

    Un mois seulement après l’achèvement des travaux, il apparaît que le nouveau revêtement est d’ores et déjà dans un état de délabrement interpellant et inquiétant.

    Selon certains automobilistes, la bande de droite s’apparente à de la « tôle ondulée » ! On comprendra, dès lors aisément, que les utilisateurs habituels de cette autoroute soient bien logiquement agacés de ces travaux à répétitions, d’année en année, sur les mêmes tronçons, sans pour autant percevoir une amélioration de la qualité de leur réseau routier.

    Et je ne mentionne même pas l’impact de ces travaux, d’une part, sur les bouchons quotidiens ainsi que, d’autre part, sur l’image désastreuse donnée de la Wallonie, aux visiteurs étrangers qui fréquentent l’E411.

    Je souhaite donc poser les questions suivantes.

    Monsieur le Ministre a-t-il connaissance de la dégradation importante du nouveau revêtement placé, cet été, sur ce tronçon de l’E411 ?

    Quelles mesures compte-t-il prendre pour pallier ces problèmes ?

    Quel en sera l’impact sur le budget wallon ?

    De manière plus générale, comment explique-t-il la piètre qualité des revêtements autoroutiers wallons ?
    Monsieur le Ministre ne désire-t-il pas s'inspirer de ce qui se fait en France (à quelques dizaines de kilomètres), afin de rendre nos autoroutes fiables, et donc moins onéreuses, à plus long terme ? On le sait, il faut être riche pour construire bon marché !
  • Réponse du 26/10/2015
    • de PREVOT Maxime

    J'informe que l’état du nouveau revêtement ne constitue pas une dégradation de celui-ci, mais le résultat d’une déficience de la machine de pose. On peut effectivement ressentir, sur certaines sections, un faible tremblement du volant dans la direction du véhicule, et ce, à une certaine vitesse.

    Cette malfaçon n’a été constatée qu’après la mise en circulation étant donné qu’elle n’est pas visible à l’œil et n’apparaît que lorsque le véhicule circule à vitesse normale. Ce défaut n’est présent qu’en voie lente et limité sur une partie du chantier. Il n’engendre aucune menace pour la sécurité ni la tenue dans le temps.

    Une analyse à l’APL (analyseur de profil en long) a été effectuée. La SOFICO et la direction des Routes de Namur de mon administration attendent le résultat afin d’objectiver la déficience et vérifier si la limite de tolérance est dépassée ou non.

    La réception provisoire des travaux n’a pas encore été accordée ce qui permet d’exiger une mise en conformité du revêtement suivant le cahier des charges, en fonction des conclusions des contrôles effectués. La mise en conformité du travail réalisé est une charge d’entreprise et ne pèsera donc pas sur le budget de la SOFICO.