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Le programme de gestion des réseaux routiers

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 77 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 12/10/2015
    • de POTIGNY Patricia
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Ces dernières années, le constat de l’état du réseau routier wallon était catastrophique. Pourtant, la situation aurait bien évolué puisqu’aujourd’hui près de 82,5 % de nos routes, selon les chiffres de Monsieur le Ministre, seraient dans un état jugé « bon ». Sa vigilance se porte donc sur les 17,5 % de nos routes principales ou secondaires qui doivent subir des réfections moyennes ou lourdes selon l’urgence.

    Ces travaux entreront dans le cadre du plan Infrastructure pour lequel le SPW est en train de développer un outil nommé GPS (Programme de gestion des réseaux routiers). Celui-ci devrait permettre d’établir les priorités dans la programmation des chantiers en toute impartialité et avec une méthodologie commune à tout le réseau wallon.

    Monsieur le Ministre peut-il déjà nous expliquer de quelle manière le GPS sera utilisé ? Va-t-il fonctionner tel un scanner qui renverrait les informations via un serveur ?

    Enfin, de quelle manière va-t-il uniformiser les méthodologies existantes ? Des discussions, rencontres ou concertations sont-elles prévues à ce sujet ?
  • Réponse du 04/11/2015
    • de PREVOT Maxime

    Depuis l’année dernière sous mon impulsion, la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments s’est lancée dans la construction d’un nouveau modèle de Gestion de ses projets routiers (donnant l’abréviation GPS).

    Cette initiative a permis d’aboutir à la définition de deux grands processus : le processus d’identification des besoins et de sélection des projets, et le processus de gestion des projets
    routiers.

    Le premier processus vise à choisir les meilleurs projets en fonction des stratégies définies tout en tenant compte des besoins exprimés par les usagers et les acteurs de terrain. Il s’appuie sur une série d’étapes.

    Le second processus décrit l’ensemble des tâches à réaliser par le chef de projet depuis le lancement du projet jusqu’à la fin des travaux. Il s’agit de définir une méthodologie de travail permettant de « bien faire les choses ».

    Complémentairement à la définition des besoins par les gestionnaires de l’infrastructure ou des équipements (directions territoriales) sur base de leur connaissance du terrain et sur base des différentes autres demandes (communes, riverains, …), les directions sectorielles compétentes dans une thématique donnée (Direction de la Recherche et du contrôle routier, Direction des Expertises techniques, etc.) peuvent d’une part caractériser, pour chaque besoin, l’enjeu relatif à leur thématique, mais également ajouter de nouveaux besoins en fonction de stratégies bien définies.

    Pour information, l’importance des enjeux est déterminée sur une échelle graduée de A à F.

    Je rappelle également qu’il ne s’agit pas de « coter » un projet, mais bien de mettre en évidence les besoins qui rassemblent une conjonction d’enjeux importants. Ce qui permettra d’attirer l’attention sur le fait qu’à un endroit donné du réseau, il serait important d’investir.

    Cette sélection de besoins va également répondre à une répartition des besoins en différents « silos » correspondant à diverses thématiques (Sécurité et traversées d’agglomération, Revêtements, Ouvrages d’art, Nuisances sonores, etc.)

    Cette méthodologie a été choisie pour notamment aider à la sélection des projets à incorporer dans le Plan Infrastructures ; actuellement, celui-ci est en cours d’élaboration.

    À ce sujet, différentes réunions de travail se déroulent, en réunissant des experts de l’administration, de la Sofico et des représentants de mon cabinet.

    Comme l’honorable membre peut le voir, mes services sont à pied d’œuvre pour présenter un ensemble de dossiers à réaliser, et ce, en partant d’une méthode uniforme et professionnelle.