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La sécurité sur la RN57 dans la traversée d'Ellezelles

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 87 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 12/10/2015
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Bien que non répertoriée comme route accidentogène dans les statistiques du SPW, aux dires du bourgmestre de la localité, les habitants d’Ellezelles craignent pour leur sécurité dans la traversée du village. Ils déplorent aussi les victimes malheureusement recensées.

    Le Conseil communal d’Ellezelles s’est d’ailleurs prononcé sur une motion invitant la Wallonie à intervenir sur le site pour le sécuriser au maximum.

    Monsieur le Ministre donnera-t-il suite à la requête des élus, correspondant à un besoin exprimé par la population ?

    Quelle est la position de ses services sur la dangerosité de la traversée d’Ellezelles ?

    Est-il vrai que de nouveaux arbres seront plantés le long de la RN57 ?

    Comme cela peut être perçu comme antinomique, cette plantation sera-t-elle en conséquence accompagnée de la pose de glissières de sécurité métalliques ?

    Quels aménagements de sécurité verront le jour à Ellezelles ?
  • Réponse du 21/10/2015
    • de PREVOT Maxime

    De manière générale, mon administration, le Service public de Wallonie (SPW) applique les recommandations émises pour la gestion des obstacles latéraux à savoir le principe SDFI : Supprimer, Déplacer, Fragiliser, Isoler.

    * Arbres d’alignement :

    Toute suppression d’arbres d’alignement doit faire l’objet d’un remplacement (ce qui a été fait sur l’axe mentionné).

    Dans le cas présent, mon administration replante à une distance plus grande de l’axe de la route de façon à respecter la zone de sécurité.

    Cependant, les lieux ne permettent pas toujours cet éloignement. La seule solution appliquée est dès lors d’isoler les obstacles (mesure mise en œuvre par placement de glissière sur une des sections de la RN57). Cette manière de procéder est difficile à mettre en œuvre lorsqu’il y a de nombreux accès.

    De manière générale, si l’autorité locale juge la situation trop dangereuse, elle peut prendre les mesures nécessaires afin de garantir la sécurité.



    * Accidentologie :

    Le site dont il est fait référence dans la question n’était ni une zone à haut risque ni à moyen risque sur la période 2010-2014, ni un tronçon dangereux sur la période 2009-2013.

    Par contre, ce site était effectivement répertorié comme un tronçon dangereux contre obstacle pour la période 2009-2013.

    Une étude commune (direction des Routes de Mons - direction de la Sécurité des Infrastructures routières – direction des Aménagements paysagers) va être lancée prochainement pour examiner les pistes de solution à envisager.