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La Cité de l'enfance à Marcinelle

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 105 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 16/10/2015
    • de POTIGNY Patricia
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    En 2013, l’arrêté de classement de la Cité de l’enfance à Marcinelle était signé. Celui-ci distingue l’œuvre des architectes Leborgne, Van Hove, Bourgeois et Lemingneau comme monument (portail et pavillon d’entrée) et l'ensemble architectural (les pavillons, la pouponnière et le parc).

    L’initiative est née principalement de particuliers qui voulaient protéger ce patrimoine carolorégien des projets de construction ou de rénovation de certains pavillons, lesquels étaient peu soucieux de conserver le style architectural initial du site.

    La « cité jardin » regroupe aujourd’hui habitations familiales, maison de repos, …

    Néanmoins, la vétusté du portail et de certains pavillons interpellent…

    Classer le patrimoine est une bonne chose, mais l’entretenir assure sa pérennité et évite ainsi sa décrépitude.

    Monsieur le Ministre peut-il nous dire si des projets de rénovation et de conservation du lieu sont à l’étude ? Si oui, de quelle manière compte intervenir l’Institut du patrimoine wallon ?

    Des concertations sont-elles en cours entre les instances communales carolorégiennes, la SLSP La Sambrienne, propriétaire de certains bâtiments, et le département du patrimoine ?
  • Réponse du 30/10/2015
    • de PREVOT Maxime

    L'honorable membre souligne fort à propos que les bâtiments qui composent la Cité de l’enfance sont classés de différentes manières. Ainsi, le portail et le pavillon d’entrée sont classés comme monument et, à ce titre, les projets de restauration de ces biens peuvent bénéficier de subsides en vue de leur restauration. Les pavillons, la pouponnière et le parc, classés comme ensemble architectural, n’ont pas accès à ces budgets, mais les travaux ne sont pas contraints par la procédure préalable du certificat de patrimoine.

    Mon administration me confirme qu’aucune demande émanant du ou des propriétaires n’a été introduite et, par conséquent, je ne suis pas informé d’éventuelles réunions de concertation qui auraient pu se tenir à ce sujet. Par ailleurs, les biens ne sont pas inscrits sur la liste de l’Institut du Patrimoine wallon et ne sont donc pas suivis par ses agents.