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L'interconnexion des réseaux pour éviter les coupures d'eau

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 110 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 16/10/2015
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Il y a quelques jours, la presse relatait que Monsieur le Ministre avait pris la décision, avec la Société wallonne des eaux (SWDE), d’interconnecter les réseaux afin d’éviter les coupures d’eau.

    Aujourd’hui, à côté de la SWDE et de quelques intercommunales d’importance, on compte une cinquantaine de distributeurs d’eau potable en Wallonie, dont parfois de petites communes. Certaines étant très exposées à la pénurie en cas de sécheresse, soit en raison de la taille de la réserve d’eau de leurs captages, soit en raison de l’afflux de touristes en été dans certaines communes touristiques avec des mesures drastiques de rationnement de la population.

    La sécurisation d’approvisionnement globale du territoire s’élèverait à 750 millions d’euros, un tiers serait pris en charge par la SWDE. Le principe s’appuyant sur une interconnexion des réseaux au départ des réserves les plus importantes.

    Pour ce faire, la SWDE a identifié 12 chantiers d’interconnexion et de transport d’eau, à réaliser d’ici 2022, pour un montant de l’ordre de 250 millions d’euros.

    Saluant cette initiative et ce projet d’interconnexion visant à une meilleure gestion et distribution des ressources en eau potable, je m’interroge quant au financement des 500 millions d’euros restant, mais également sur la liste des 12 chantiers identifiés par la SWDE.
  • Réponse du 03/11/2015 | Annexe [PDF]
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les 12 chantiers identifiés comme prioritaires correspondent à un budget de l’ordre de 250 millions d’euros pour environ 300 km de conduite et la sécurisation de 620.500 raccordements (576.000 SWDE et 44.500 autres opérateurs wallons) hors ceux de Bruxelles capitale, de la Flandre (35.000) et en France (135.000). Les travaux ont débuté en 2014 en collaboration avec les grands opérateurs concernés (CILE, INASEP, IDEA, VIVAQUA) et devraient durer une dizaine d’années. Ils sont repris dans le tableau ci-joint.

    Cette sécurisation de l’alimentation a un coût, à l’instar d’une assurance. En l’absence d’augmentation des volumes d’eau produits et distribués, l’impact des investissements est reporté sur l’ensemble des consommateurs via la facture d’eau. Afin de la maîtriser, tout en réalisant la sécurisation de l’ensemble du territoire wallon, une intervention financière via le Fonds pour la protection de l’environnement est nécessaire.