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Le manque de correspondances de bus depuis les centres qui accueillent les réfugiés

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 118 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 21/10/2015
    • de COURARD Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Comme le sait Monsieur le Ministre, notre pays et notre région ont accueilli de nombreux réfugiés qui sont logés dans des centres aux quatre coins du territoire wallon. Malheureusement, certains centres sont relativement éloignés des villes et des administrations avec qui ces personnes doivent entrer en contact pour le suivi administratif de leur dossier.

    Des navettes existent, bien entendu, dans certains centres, mais cette situation n'est pas tenable à long terme tant les allées et venues des réfugiés sont importantes.

    Selon les informations en ma possession, la Flandre a déjà réglé ce problème en octroyant une dotation de 25 euros par réfugié afin que le service des transports en commun soit adapté lors de l'ouverture d'un centre. Enfin, si les TEC mettent en avant la rentabilité d'une ligne pour ouvrir ou maintenir celle-ci, le problème ne se pose pas ici, selon moi, car certains centres sont comparables, en terme de population, à un village.

    Monsieur le Ministre peut-il me faire un état des lieux sur ce dossier ?

    Les TEC comptent-ils adapter leur offre en intégrant ou en créant des lignes à partir des centres pour réfugiés ?

    Le Gouvernement wallon compte-t-il s'inspirer sur ce qui se fait en Flandre pour adapter l'offre de transport public depuis les centres pour réfugiés ?
  • Réponse du 10/11/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    En concertation avec Fedasil, la Croix Rouge et les CPAS, le Groupe TEC effectue actuellement une analyse des besoins pour les centres d’accueil qui ne sont pas desservis par une ligne publique.

    Sur base des résultats que donnera cette analyse, et pour autant qu’ils soient positifs, le TEC devra ensuite tenir compte des contraintes globales, notamment budgétaires, auxquelles il est confronté dans l’organisation générale de son offre sur l’ensemble de ses lignes, pour décider ou non de la mise en place effective de ces nouvelles lignes.