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Les intoxications dans plusieurs camps de jeunes cet été

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 126 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 21/10/2015
    • de DURENNE Véronique
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Je désirerais revenir avec Monsieur le Ministre sur certains faits qui ont alimenté l’actualité cet été. Comme il le sait, chaque année ce sont des centaines de jeunes qui partent en camp grâce aux mouvements de jeunesse. La préparation d’un camp est une grosse responsabilité pour les animateurs et prend du temps.

    Cet été, probablement aussi causé par les fortes chaleurs, plusieurs camps ont été victimes d’intoxications avec à chaque fois, au moins une dizaine d’enfants malades. Pour au moins un de ces camps, l’intoxication est due à l’eau de la rivière qui traversait la prairie. Cela a été prouvé par les analyses effectuées.

    La presse l’a relaté, pour plusieurs de ces camps, le plan d’urgence communal a dû être déclenché. On peut s’imaginer que les jeunes et les animateurs se seraient bien passés de ça…

    La question qui se profile est dès lors simple : n’y a-t-il pas moyen de prévenir ce type d’évènements via une meilleure information envers les mouvements de jeunesse sur les rivières qui bordent leur prairie ?

    Une collaboration entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région Wallonne est-elle envisageable pour assurer cette information, voire même pour instaurer un système de classement des rivières entre celles qui pourraient être dites « à risque » et celles qui ne le sont pas ?
  • Réponse du 10/11/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les mouvements de jeunesse éditent une brochure reprenant tous les aspects sanitaires, environnementaux nécessaires à leurs membres chaque année. Les chefs de camps ont à disposition cette brochure avec eux lorsqu’ils partent en camps.

    Mais, il y a lieu de rappeler qu’une eau de rivière ne doit pas être utilisée pour des usages domestiques telle la préparation de repas ou comme eau de vaisselle, quelle que soit la qualité de cette eau.

    Par ailleurs, j’informe au début de l’été le grand public, via la Presse, des endroits de baignades autorisés en Wallonie compte tenu de la qualité de l’eau.

    En dehors de ces sites, la baignade est tolérée, sauf interdiction émise par une Commune, mais sans aucune garantie sur la qualité bactériologique de cette eau, et donc aux risques et périls du baigneur.