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La menace qui pèse sur les différentes associations chargées de l'alphabétisation

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 37 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 28/10/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    À cause des difficultés budgétaires de la Ville de Verviers, l’année 2015-2016 risque de mettre à mal plusieurs associations. En effet, plusieurs associations risquent de perdre du personnel mis à disposition par la ville.

    C’est malheureusement le cas à l’association « Lire et Ecrire », où une formatrice d’alphabétisation pourrait passer à la trappe.

    Cela représente évidemment plusieurs heures de formations en moins, alors que la demande se fait de plus en plus forte, et n’est déjà pas rencontrée à l’heure actuelle.

    Quelles réponses Monsieur le Ministre apporte-t-il pour apaiser les craintes des associations actives dans le secteur de l’alphabétisation ?

    Y a-t-il vraiment lieu d’avoir des craintes ?

    Je pense effectivement que la Région wallonne doit aider les villes lorsqu’il s’agit de remettre en état leurs infrastructures, mais je pense aussi qu’il importe que la Région wallonne aide et encourage les mêmes villes à offrir la formation de base à ceux qui en ont besoin.
  • Réponse du 02/12/2015
    • de TILLIEUX Eliane

    La question interroge le rôle et la capacité des pouvoirs locaux à financer les actions d’alphabétisation. Celle-ci est, en effet, financée par de multiples sources. La Fédération Wallonie Bruxelles, avec l’enseignement de promotion sociale et l’éducation permanente, ainsi que la Région wallonne, avec l’insertion socioprofessionnelle, représentent, à parts pratiquement égales, la principale source de financement de l’alphabétisation : près de 10 millions pour la Fédération Wallonie Bruxelles et près de 8 millions pour la Wallonie, selon la 7e édition de l’état des lieux de l’alphabétisation en Fédération Wallonie Bruxelles.

    Par ailleurs, les aides à l’emploi APE contribuent, de manière significative, à soutenir et à professionnaliser le secteur : plus de 4 millions d’euros en plus des aides sectorielles précitées.

    L’aide des pouvoirs locaux, bien qu’essentielle pour les associations et pour appuyer et renforcer l’offre de formation est néanmoins marginale dans ce dispositif. Si l’on peut évidemment que regretter les difficultés pour les pouvoirs locaux de maintenir leur soutien, celles-ci ne mettent pas en danger l’offre structurelle de formation en matière d’alphabétisation, largement prise en charge par la Fédération Wallonie Bruxelles et par la Région wallonne.