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La création d'un nouveau parc d'activités économiques à Bierset

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 149 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 28/10/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Monsieur le Ministre, en sa quailté de ministre wallon des zones d’activités économiques, vient d’approuver la demande de reconnaissance économique et d’expropriation introduite par la Société wallonne des aéroports (SOWAER) visant à créer un nouveau parc d’activités économiques et quelque 1.300 emplois.

    S’étendant sur 97,5 hectares, le site sera destiné à des entreprises dont la localisation requiert la proximité d’un aéroport ou des activités qu’il génère que ce soit en matière de transport aérien de marchandises et de services aéronautiques, de logistique, de stockage, d’assemblage, de conditionnement, etc.

    Ce sont des promesses qu’il va falloir tenir.

    Si j’ai bien compris, les nouveaux emplois sont tous liés à l’activité aéroportuaire.

    On avait, il y a des années d’ici, imaginé relier l’aéroport de Bierset à la voie ferrée. Est-ce une piste qui est toujours d’actualité ? Ou est-elle de la même actualité que le tram de Liège ou la liaison Cerexhe-Heuseux-Beaufays (CHB) ?
  • Réponse du 13/11/2015
    • de PREVOT Maxime

    Le 4 septembre 2015, j’ai eu le plaisir d’inaugurer la première phase de développement d’un vaste programme d’équipement de zones d’activités économiques autour de l’aéroport de Liège-Bierset. Plus de 40 hectares sont ainsi disponibles dès aujourd’hui.

    Je me réjouis de ce développement ambitieux pour la Wallonie qui permet à la fois de capitaliser sur un formidable outil d’expansion économique qu’est l’aéroport régional et de renforcer l’attractivité économique de la Wallonie, notamment, dans le secteur de l’aéronautique.

    Simultanément et à mon initiative, un partenariat inédit a été conclu entre la SOWAER, opérateur de développement économique, et LIEGE AIRPORT, société de gestion de l’aéroport, afin de développer des synergies entre les stratégies de valorisation des infrastructures aéroportuaires et du potentiel foncier à vocation économique.

    Comme le souligne l'honorable membre, j’ai eu le plaisir d’approuver récemment un nouveau périmètre de reconnaissance économique et d’expropriation, à la demande de la SOWAER, afin de préparer les étapes ultérieures du développement.

    Portant sur près de 100 hectares supplémentaires dédicacés à l’activité économique à proximité immédiate de l’aéroport, le périmètre tel qu’approuvé permet, en outre, de répondre adéquatement à l’objectif du Plan Marshall 4.0 visant à faire face à la pénurie de grands terrains d’un seul tenant à vocation logistique.

    Par sa question, l'honorable membre semble mettre en doute la destination de ces terrains. Or, je rappelle que l’affectation est encadrée par le plan de secteur, document à valeur réglementaire, qui, en l’espèce, est assorti de prescriptions spécifiques réservant les terrains aux entreprises utilisant les infrastructures de l’aéroport ou dont l’activité nécessite une localisation à proximité immédiate de celui-ci.

    De surcroît, la SOWAER est tenue d’élaborer une charte urbanistique, document à valeur indicative, qui précisera la destination des parcelles et sera d’application sur le nouveau parc d’activités économiques.

    Gageons que, lors de l’instruction des demandes de permis d’urbanisme à obtenir par les entreprises, le Fonctionnaire délégué et le Collège communal se montreront particulièrement attentifs au respect des affectations fixées par ces documents.

    Plus fondamentalement, j’estime que la localisation, la spécificité et la rareté des terrains concernés imposent une gestion rigoureuse de l’attribution des terrains aux entreprises et concertée avec la société de gestion de l’aéroport, ainsi que le maintien à long terme des caractéristiques propres à la zone d’activités économiques. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, d’une part, j’ai mis en place un comité de coordination, composé de la SOWAER, LIEGE AIRPORT et mon Cabinet, veillant au respect de la spécificité des terrains et, d’autre part, la SOWAER privilégie la mise à disposition des parcelles sous forme de bail emphytéotique de 33 ans dans un souci de maîtrise foncière sur le long terme.

    Les nouveaux emplois ainsi créés seront donc nécessairement liés, soit directement, soit indirectement, à l’activité aéroportuaire. L’un des objectifs majeurs de l’opération est évidemment d’amplifier les retombées économiques et sociales en lien avec le développement de l’aéroport de Liège.

    Enfin, je confirme que la connexion ferroviaire de l’aéroport de Liège figure bien à l’agenda du Gouvernement wallon. En effet, la connexion du futur terminal LIEGE CAREX au réseau ferroviaire à grande vitesse fait partie des 18 priorités que la Wallonie continue à défendre dans le cadre du Plan pluriannuel d’investissement du groupe SNCB.