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La création de nouveaux lits en maison de repos

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 173 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 04/11/2015
    • de GILLOT Frédéric
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    6.000 à 9.000 nouveaux lits en maison de repos sont nécessaires d’ici 2025 en Belgique. Dans une récente interview, Monsieur le Ministre a déclaré que « dans le cadre budgétaire étriqué du moment, il n’est pas possible de résoudre cette équation ».

    Cette équation, il parle de la résoudre en modifiant la ventilation des lits entre le public, l’associatif et le privé. On parle, en clair, d’amplifier le désengagement du service public et de renforcer la présence du privé sur le marché.

    Sachant qu’environ un pensionné sur cinq en Belgique connaît un risque de pauvreté et que la pension légale minimum après 30 ans de carrière est de 1123 euros, comment Monsieur le Ministre compte-t-il garantir l’accessibilité financière, la qualité et la mixité sociale ?
  • Réponse du 27/11/2015
    • de PREVOT Maxime

    Au risque de me répéter, et comme je l’ai dit au Parlement wallon suite à une question de M. Mouyard (QO Mouyard, « La commercialisation du secteur des maisons de repos », P.W.- C.R.I.C. N° 13 (2014-2015) - Mardi 7 octobre 2014, p. 35), « pour ce qui concerne la répartition des lits de maisons de repos entre secteurs public, associatif et privé commercial, celle-ci vise à garantir le libre choix de la personne âgée, notamment en matière d'accessibilité financière aux maisons de repos, ce qui représente un motif impérieux d'intérêt général au sens du droit européen et en particulier de la directive sur les services.

    Actuellement, mon cabinet en concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur analyse la manière de pouvoir répondre tant aux attentes du vieillissement de la population et en même temps tenir compte du contexte budgétaire actuel qui ne permet pas de dégager à court terme des moyens publics suffisants pour répondre à l’entièreté des besoins du secteur de l’hébergement à se développer.

    Cette réflexion se fait sans tabou tant les enjeux sont importants et nécessitent de faire place au pragmatisme dans l’approche de la résolution des questions posées.