/

L'état de la RN 53 à Marcinelle

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 186 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 09/11/2015
    • de KNAEPEN Philippe
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Il est à constater des mauvaises herbes hautes de 50 centimètres dans tous les joints, des dalles déchaussées, des bordures en béton en miettes, des poteaux arrachés ou tordus non réparés et tous les îlots directionnels au centre de la rue de Bomerée et de l’avenue Paul Pastur à Mont-sur-Marchienne sont dans un état déplorable.

    L’entretien de la voirie incombe au SPW-Routes qui n’a d’après un récent article de presse plus les budgets pour les réparer.

    Du bas de l’avenue Paul Pastur à Marcinelle au R3, la grande majorité des 27 îlots directionnels au centre de la RN 53 sont en piteux état : mauvaises herbes envahissantes, bordures pulvérisées par les accidents, poteaux de signalisation arrachés ou renversés ...

    Au pied du feu rouge devant le musée de la photographie, ce sont de grandes fleurs jaunes qui poussent de manière anarchique. L’image pour les visiteurs de ce fleuron du patrimoine carolorégien est réellement désastreuse.

    Est-il vrai que le SPW n’a plus de budget pour cela ?

    Que compte faire Monsieur le Ministre pour améliorer sensiblement la situation sur place ?
  • Réponse du 02/12/2015
    • de PREVOT Maxime

    Le District routier de Charleroi de mon administration vient de préparer un dossier prévoyant l’enlèvement de ces dispositifs et leur remplacement par de nouveaux modules en béton coulé/imprimé. Ceux-ci ont l’avantage de laisser moins de place à la mousse ainsi qu’au développement de mauvaises herbes.

    Par ailleurs, une étude réalisée par la Société Régionale wallonne de Transport (SRWT) visant à valoriser les transports en commun est en cours. Celle-ci concerne le réaménagement de la N53 entre le centre de Charleroi et Bomerée. Il est probable que les modifications de voirie entraînent soit la suppression des îlots et/ou modifications de ceux-ci sur cette portion.

    Pour rappel, ces ilots ont une grande utilité en matière de sécurité, par exemple dans la traversée de Mont-sur-Marchienne, ou ils permettent aux piétons de traverser la chaussée de façon plus sécurisée pour se rendre dans les différents magasins du centre.

    Par contre, ces îlots sont de conception ancienne et en fin de vie. Actuellement, ce type d’îlots est réalisé en béton pour éviter les divers joints (donc la présence de végétation), mais également pour éviter les dégâts liés aux avaries.

    Le Service public de Wallonie (SPW) a fait une estimation du coût de leur démolition et réalisation de nouveaux îlots en béton monolithique, à savoir de 30.000 à 35.000 euros.

    Ces travaux pourraient être intégrés dans un futur programme budgétaire, mais afin d’éviter de faire de frais inutiles, il est toutefois suggéré toutefois d’attendre les résultats de l’étude de la SRWT (premier semestre 2016).

    Le Service public de Wallonie (SPW) a également procédé à un nettoyage de la voirie il y a quelques semaines. L’interdiction d’utiliser des herbicides nécessite de passer par des moyens humains et/ou mécaniques dont le rendement est beaucoup moins élevé que celui des herbicides classiques.

    Le Service public de Wallonie (SPW) a débuté depuis cette année un test grandeur nature des différentes techniques de luttes alternatives tels le traitement à la mousse chaude, la vapeur sèche, le brossage, ...tout en veillant à ne pas être envahi par la végétation.

    L’administration doit donc procéder à une évaluation sur la meilleure façon d’empêcher à l’avenir le développement de ces mauvaises herbes tout en tenant compte des budgets disponibles.

    Je rappelle enfin que j’ai augmenté depuis début 2015, les moyens accordés à l’entretien ordinaire et j’ai lancé avec mon administration un nouveau programme d’entretien cyclique ordinaire (ECO) qui permet d’optimaliser et homogénéiser les interventions et que j’ai déjà eu l’occasion de présenter.