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L'édiction d'un futur décret sur l'organisme SPOW.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2005
  • N° : 37 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 07/02/2005
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie et de l'Emploi


    Lors de la séance publique du Parlement wallon du 23 novembre 2004, je questionnais Monsieur le Ministre sur « les besoins des Parcs scientifiques wallons suite à l'enquête de satisfaction menée auprès des entreprises y implantées ».

    Je suggérais à Monsieur le Ministre de prendre une initiative décrétale qui permettrait de pérenniser l'action de l'organisme SPOW, de manière à permettre la fixation d'objectifs et le contrôle de ceux-ci par notre Parlement.

    Concernant cette initiative décrétale, Monsieur le Ministre me précisait que la question était pendante et qu'il souhaitait en parler avec les représentants des six parcs scientifiques pour savoir, effectivement, si un dispositif décrétal leur permettrait de mieux rencontrer les besoins des entreprises et des personnels qui y travaillent.

    Monsieur le Ministre a-t-il pu rencontrer les six parcs scientifiques et lui est-il possible de statuer, dès à présent, sur le suivi décrétal ?

    Quel fut le résultat de votre éventuelle rencontre avec les responsables des parcs scientifiques ?

  • Réponse du 02/03/2005
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Dans la réponse formulée le 23 novembre dernier à l'honorable Membre et portant sur cette même problématique de la nécessité de pérennisation par voie décrétale de l'action des parcs scientifiques wallons regroupés dans une association de fait intitulée SPoW (Sciences parks of Wallonia), je soulignais que :

    1° compte tenu, d'une part, du jeune âge de cette initiative (à peine 1 an) et que,
    2° d'autre part, le SPoW fonctionnait avec du personnel appartenant aux intercommunales de développement économique dont ressortissent les parcs,

    j'estimais qu'il était, à ce stade, prématuré de pérenniser par voie décrétale une initiative jusque là

    volontariste et consensuellement partagée par les structures hautes, accompagnant le SPoW.

    Il faut en effet savoir que la majorité des parcs scientifiques wallons sont adossés à une intercommunale de développement économique.

    Je soulignais également l'importance de cette initiative compte tenu de l'importance économique que représentent les nombreuses entreprises à haute technicité présentes dans les parcs scientifiques wallons.

    J'insistais enfin sur la nécessité de faire éclore en Wallonie des « technical valley » permettant un développement harmonieux de nos entreprises scientifiques, créatrices de processus à haute valeur ajoutée et génératrices d'emplois très qualifiés.

    Trois mois plus tard, les arguments développés ci-dessus me semblent toujours de mise et justifier l'absence actuelle d'une nécessité impérieuse à intégrer l'action des SPoW dans un cadre décrétal figé.

    Je pense que le groupement des SPoW doit encore s'affirmer et mûrir son projet avant de lui accorder une structure pérenne engageante.

    Je reste néanmoins attentif aux activités de cette structure qui participe au dynamisme économique wallon.

    J'ai chargé mes collaborateurs de rencontrer dans les prochains jours les représentants du SPoW afin de valider ensemble la manière dont on peut, à terme, davantage inscrire cette initiative intéressante dans la dynamique du Contrat d'Avenir. Par ailleurs, l'approche des SPoW doit être envisagée et intégrée de manière plus précise dans l'élaboration du Plan stratégique n° 1 – Création d'activités.

    Je ne manquerai pas de tenir l'honorable Membre au courant du suivi de cette rencontre.

    Je suggère donc de réétudier, à l'issue de l'exercice 2005 et à la lumière de la remise à mon cabinet par le SPoW d'un plan d'actions substantiel couvrant tant le niveau régional que le niveau international (à mener en collaboration étroite avec l'OFI), la nécessité et l'opportunité de prendre une quelconque disposition décrétale visant à « officialiser » l'objet et l'activité de ce groupement de fait.