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La situation de la chaussée du Roeulx à hauteur du château d'Havré

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 205 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 12/11/2015
    • de MARTIN Nicolas
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Je me fais ici le relais d’une interpellation de citoyens, riverains de la chaussée du Roeulx à Mons, à hauteur du château d’Havré, concernant la dangerosité des deux virages présents à cet endroit.

    Il apparaît en effet que cette portion de chaussée est particulièrement accidentogène, deux accidents successifs ayant encore eu lieu ce week-end, samedi et dimanche soir. Ces accidents provoquent de lourds dégâts matériels aux habitations, mais mettent surtout la vie des riverains et des automobilistes en danger.

    La cause de ces accidents à répétition est, comme souvent, la vitesse excessive des conducteurs, vitesse qui se serait accrue depuis la réfection de la chaussée. 

    Ainsi, les services de Monsieur le Ministre ont-ils déjà été informés de la situation ? Une étude est-elle envisageable afin de déterminer la pertinence d’aménagements visant à réduire la vitesse des automobilistes à cet endroit ? 
  • Réponse du 02/12/2015
    • de PREVOT Maxime

    La direction des Routes de Mons du Service public de Wallonie (SPW) n’a pas connaissance d’accidents plus importants qu’ailleurs sur cette portion de voirie à la chaussée du Roeulx. Je rappelle toutefois que cette route était en gestion provinciale jusqu’au 1 er janvier 2015.

    Cependant, selon les informations disponibles et celles transmises par la Province, il appert que cette voirie a fait l’objet d’une remise à neuf de la couche de roulement sans autres aménagements en 2010.

    Les questions de vitesse mentionnées dans la question n’ont pas été relayés auprès de mes services ni par la zone de police, ni par la commune.

    Le Service public de Wallonie (SPW) va interroger la zone de police afin d’obtenir des informations sur les contrôles effectués sur cette section ainsi que sur la nature des éventuels accidents recensés.

    En fonction des résultats, la question pourra être traitée lors d’une prochaine Commission provinciale de Sécurité routière (CPSR). Si cela s’avère opportun, nous pourrons définir les actions les plus pertinentes à mettre en œuvre par les différents acteurs locaux.